Obsèques de Deby : une dizaine de chefs d’Etat attendus à N’Djamena

Obsèques de Deby : une dizaine de chefs d’Etat attendus à N’Djamena

Ce vendredi 23 avril 2021, une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement dont le président Emmanuel Macron sont attendus dans la capitale tchadienne, N’Djamena pour assister aux obsèques du président Idriss Deby, tué mardi 20 avril dernier au combat. Le maréchal-président dirigeait ses troupes contre une colonne de rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) qui faisait route vers la capitale.

Au nombre des chefs d’Etat de la sous-région qui prendront part à cette cérémonie, figurent les présidents, du Burkina Faso, Roch Kaboré,  Alpha Condé de Guinée, Mohamed Bazoum du Niger, Bah Ndaw du Mali,  El Ghazouani de la Mauritanie, Faure Gnassingbé du Togo, Patrice Talon du Bénin…

Selon le programme rendu public par la présidence tchadienne, c’est la Place de la Nation de N’Djamena qui accueillera la cérémonie des obsèques officielles du président Idriss Deby Itno le vendredi 23 avril 2021, avec en prime, des honneurs militaires, le dépôt de gerbes de fleurs, le mot d’un fils du chef de l’Etat, celui de la famille, et des différents autres témoignages.

L’oraison funèbre sera lue par le vice-président du Conseil militaire de Transition (CMT), avant le dépôt des attributs du maréchal sur la dépouille du président de la République. Après la remise de la dépouille mortelle à la famille, la prière à la grande mosquée de N’Djamena, la dépouille de l’ancien président va prendre la direction d’Amdjarass par vol, pour une inhumation dans l’intimité familiale, au cimetière d’Amdjarass

La mort du président Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, ouvre une période d’incertitude pour le Tchad, menacé par la rébellion mais aussi à l’intérieur du régime. Mahamat Idriss Deby, officier militaire de 37 ans et fils du maréchal Deby, est à présent à la tête du gouvernement de transition tchadien après avoir dissout l’Assemblée nationale et  le gouvernement. De nombreux opposants considèrent cette prise de pouvoir comme un coup d’État institutionnel.

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