Occupation du camp d’Aguelhok après le départ chahuté de la MINUSMA : complainte des FAMa d’un abandon des lieux aux CSP et rebelles

Occupation du camp d’Aguelhok après le départ chahuté de la MINUSMA : complainte des FAMa d’un abandon des lieux aux CSP et rebelles

On choisit souvent en matière d’opération de sécurisation ou d’interposition extérieure, la date de son arrivée, mais pas forcément, celle de son retour. Cas de la MINUSMA qui avait bien programmé son départ du Mali, de façon programmée mais qui se voit contrainte de quitter dare dare les casernements qu’ils occupent du fait d’une insécurité grandissante et qui s’approche, notamment à Tessalit et Aguelhok.

Pour ce qui concerne Aguelhok, la MINUSMA a plié bagages dans la précipitation et sera même contrainte de détruire certains matériels «sensibles» comme le stipulent les lois en la matière. Ce 23 octobre, la MIUNSMA a donc fait ses paquetages à son QG d’Aguelhok, sans passer officiellement le témoin du mois, l’occupation des lieux aux FAMa. Donc pas de «rétrocession» normale aux soldats maliens, lesquels dénoncent la mise en danger un processus de sécurisation entamée dans ces régions notamment à Anéfis, Tessalit, Aguelhok. Une complainte qu’entend la MINUSMA, et ne voulant pas être prise entre deux feux (FAMa # CSP et rebelles), a préféré s’en aller sans tambour ni trompette. A juste raison, car depuis quelques mois, le CSP, la Plateforme des signataires de l’Accord d’Alger, fait le coup de feu contre les FAMa et naturellement, le GSIM et EIGS également. La MINUSMA veut partir avant d’être prise entre le marteau des FAMa et l’enclume du CSP et des terroristes, lesquels d’ailleurs, veulent progresser vers le Sud après le Nord et le Centre.

Abandon du camp d’Aguelhok par la MINUSMA, qui l’explique donc, car le vide sécuritaire laissé par Barkhane et maintenant par la MINUSMA, et la reprise des armes par l’ex-CMA, le GATIA et autres font que plusieurs localités du Mali sont devenus d’immenses arènes ou se livrent des batailles rangées et meurtrières et aussi terroristes contre le CSP, une guerre dans la guerre ! L’heure maintenant est pour Bamako de parvenir à pacifier toutes ces régions car c’est du devoir régalien pour la Transition militaire de la faire.

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