On a marché pour l’annulation de la dette africaine  au Ghana : Ok mais soyons (les Africains) plus fourmis que cigales !

On a marché pour l’annulation de la dette africaine  au Ghana : Ok mais soyons (les Africains) plus fourmis que cigales !

 

 

 

Il y avait  ce weekend à Accra ,un air de Thomas Sankara à l’ONU en 1984 lequel s’était insurgé contre cette dette africaine immense et prétée souvent à des taux léonins ! « Nous ne pouvons pas payer la dette » avait -il martelé . Ce 29 août  2025 a  eu lieu à Accra une marche pour l’annulation de la dette africaine . Initiative de  branche  africaine confédération syndicale  internationale cette bronca anti-dette du continent s’est transformée en évènement digne d’intérêt . Jugée « illégitime et destructrice », cette dette contractée dans des conditions imposées  a été dénoncée avec véhémence par les manifestants qui ont comparé ce partenariat entre les institutions de Breton woods et l’Afrique à un combat entre un éléphant et une fourmi.

Les PAS des années 90 et les perpétuelles aides budgétaires ou encore les ponctuels appuis ont mis l’Afrique dans une dépendance chronique . A qui la faute ? A un système mondial contrôlé par les puissants de la planète qui dictent leur loi . Qui paie commande et tout s’achète pour peu s’en faut.

Cependant, l’Afrique est arrivée à un niveau d’endettement tel qu’il faudra soit une annulation partielle soit revoir les conditionnalités de cette dette. Près de 1300 milliards de dollars c’est beaucoup et 23 pays africains ne font que payer la dette , plus d’investissement possible c’est démentiel et flippant !  Sans oublier aujourd’hui qu’en plus de la Banque mondiale et du FMI et les pays du Nord, il y a la Chine qui est devenue la principale créanciere de l’Afrique.

Même à l’échelle individuelle dans certains pays, il arrive que l’Etat annule tout ou une partie des dettes de ces personnes lesquelles même en 100 ans ne pourront pas éponger leurs dettes .

Revoir les primes de risques très élevées pour l’Afrique, les questions des infrastructures et le dividende démographique en  est une des solutions .a d’ailleurs laissé entendre le grand argentier ghanéen, Cassiel Ato Forson .

Mais si les créanciers sont pointés du doigt , il faudra aussi que l’on batte le macadam pour l’utilisation judicieuse des ressources et de cette dette. L’argent emprunté n’est pas un problème c’est ce qu’on fait avec qui l’est. Il faudra aussi battre le macadam contre l’utilisation de ces prêts .

En clair, pratiquer un auto -ajustement , créer les conditions pour que le secteur privé puisse s’épanouir  avec la création d’emplois , faire émerger une classe moyenne avec un  réel pouvoir d’achat  …l’Afrique doit être plus fourmi que cigale !

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