Nom de code : Rising Lions (les Lions dressés). Opérateur : Tsahal, l’armée israélienne. Cible : 80 sites de Téhéran la capitale iranienne. Avec plusieurs dégâts matériels, militaires et humains, une dizaine de responsables iraniens militaires et scientifiques ont été tués notamment le général Hossein salami, le patron des gardiens de la Révolution, Mohamed Bagheri, le chef d’état-major de l’armée et son adjoint Golan Rachid sans oublier 2 grandes figures scientifiques.
Evidemment, l’Iran a riposté avec près de 200 missiles balistiques déversés sur Israël avec aussi des victimes, notamment dans le quartier du ministère de la Défense. Cette recrudescence de la guerre au Moyen-Orient (et aussi celle de la Russie Ukraine) ne fait pas du bien à l’Afrique.
Entre l’Israël et l’Iran, les avis sont partagés sur le continent selon qu’un pays a une coopération poussé avec l’Etat hébreux ou celui des Ayatollah. Selon qu’on soit à Rablat, à Pretoria, ou au Sahel à ces 3 jours de bombardements réciproques, le continent est partagé par des sentiments plus ou moins ambivalents. Certes, le nombre de victimes déjà influence (128 côté iranien au 2e jour et 13 côté israélien) mais ces dernières années, l’Iran s’en est encore rapproché de certains pays d’Afrique la compassion évidemment avec.
L’AES ne fait pas par exemple mystère de ce réchauffement avec l’Etat iranien même si les 3 pays ne sont pas fâchés contre Iraël. Avec l’AES, l’Iran a une relation dans l’économie, l’énergie, l’agriculture et la lutte contre le terrorisme. Et comme la Russie est un partenaire stratégique de l’AES, c’est une relation soutenue qui les lie.
Cette guerre voulue par Benjamine Netanyahou pour redessiner la carte de la région, à lui, il avoue d’ailleurs qu’il y a un double objectif dans cette escalade intervenue la veille du 6e round des pourparlers USA-Iranien sur le nucléaire, un double enjeu qui est d’empêcher l’Iran d’avoir l’armée nucléaire et même de faire tomber le régime des Mollah ! Faire chuter le régime théocratique et empêcher l’accès à l’armée nucléaire. Ce n’est évidemment pas demain la veille. Car l’Iran, c’est 88 millions d’habitants et un niveau scientifique supérieur à la moyenne de certains pays de l’Occident. Le savoir-faire scientifique est là, et le régime souvent secoué tient.
C’est une guerre qui impactera l’Afrique, car ces brûlots proches et moyen-orientaux accaparent tout le monde, la géopolitique est malmenée et l’économie s’en porte mal.
Déjà, l’Iran menace de fermer le désert d’Ormuz où transite 20% du trafic pétrolier. Inflation du baril de pétrole en vue. A moins que les Américains l’empêchent comme l’a fait savoir Washington. Qui dit Israël dit USA et qui dit Iran, dit Russie, faisons nos petites projections et l’on voit que c’est une guerre de portée mondiale. Or, les grands ou du moins, leurs populations et certaines le disent les populations commencent à être fatiguée de ces théâtres, de guerres éloignées de leurs quotidiens. L’Afrique devrait aussi comme certains pays ont commencé à se préparer, car on n’est jamais bien servi que par soi-même.
Aujourd’hui au Faso


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