Opération «Wuambushu» à Mayotte vue du continent : Ce bout d’Afrique français et ses problèmes migratoires !

Opération «Wuambushu» à Mayotte vue du continent : Ce bout d’Afrique français et ses problèmes migratoires !

Gérard Darmanin n’est pas le ministre de l’Intérieur sarkoziste Brice Hortefeux, il ne parle pas de quotas de reconductions aux frontières, mais est confronté aussi aux problèmes de l’immigration. Il est un cas qui pose sérieusement problème car ça concerne plus ou moins la France elle-même : Mayotte, 101e département est depuis hier 24 avril 2023 le théâtre de l’opération «Wuambushu» dont «l’objectif, c’est l’éradication de l’habitat insalubre et des bidonvilles de l’île». Selon le préfet ce bout de France sur papier.

Emmanuel Macron a finalement donné le feu vert pour cette action de salubrité de Mayotte. En clair, près de 500 policiers et gendarmes, des magistrats…ont pris pied sur l’île pour la destruction des bidonvilles, véritables repaires de gangs et de migrants venus des Comores voisins. Mayotte, c’est un bout d’Afrique qui, au détour d’un référendum est devenu français, sans pour autant être à la hauteur.

Chaque jour, 80 migrants quittent les Comores, direction Mayotte, en bravant tous les risques (noyage, requins, police maritime). Le terminus, est Mayotte censé être l’Eldorado, car avec la nationalité française, il y a les avantages qui y sont liés. Ça ne vous rappelle pas les Africains qui bravent la Méditerranée, et le désert pour rentrer dans l’espace Schengen, ultime station considérée comme la terre promise ?

A la seule différence qu’à Mayotte, ce 101e département français, les Comores ont refusé de laisser accoster les migrants ramenés hier dans le cadre de «Wuambushu».

Le président Azali Assoumani des Comores et président de l’UA, est contre cette opération française. Car Les Comores, économiquement, sont dominés par la Chine et l’Arabie Saoudite, les intérêts français ont connu un recul.

Mayotte, si elle était totalement française, on aurait pu emprunter la marotte de Zemmour «le grand remplacement». Ce n’est pas le cas. Et «Wuambushu» sans le consentement des Comores reste limitée. Tout comme en Afrique, malgré les grilles, les herses, les reconductions et toutes les lois dissuasives n’empêchent pas les candidats africains à cette équipée mortelle .

La REDACTION

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