Parti républicain pour l’intégration et la solidarité : Roland Tondé dénonce une usurpation de titre de Roland Goungounga

Parti républicain pour l’intégration et la solidarité : Roland Tondé dénonce une usurpation de titre de Roland Goungounga

Le Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS), a animé une conférence de presse, le jeudi 30 août 2018, à Ouagadougou.  Roland Tondé qui dit être le président légitime du parti, depuis la tenue du 1er congrès extraordinaire, du 21 juin 2009 après le décès du fondateur, a dénoncé qu’il y a une usurpation du titre de président par Roland Goungounga, le fils du fondateur du parti.

Le dimanche 26 août dernier, le Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS), faisait son grand retour sur l’arène politique en tenant son assemblée générale ordinaire. Au cours de cette assemblée générale, le président Roland Goungounga, fils du fondateur du parti avait laissé entendre que Roland Tondé avait été démis de ses fonctions car étant à la base des difficultés qu’a connues le parti. Faux, rétorque Roland Tondé, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée hier jeudi 30 août 2018. Aucune démission selon lui dans le parti n’a été signalée jusqu’à ce jour. Il affirme être toujours le président du parti car détenant des papiers qui l’attestent. Le conférencier, explique que  Roland Goungounga n’a jamais été membre statutaire mais a été accepté dans le parti en mémoire de son défunt père. Aussi, il ne peut prétendre postuler à un poste de présidence car aucune fiche d’adhésion n’a été signée par ce dernier. «J’ai reçu ce dernier le 23/7/2015, à mon domicile et n’a tenu qu’une seule réunion le 16/8/2018/.

Devant les membres, j’ai attiré son attention qu’il est reçu et accepté à cause de son père et que cela ne lui donnait pas des droits», a fait savoir Roland Tondé. Considérant le parti comme un bien familial, Il soutient que  l’usurpation de titre par Roland Goungounga, a été faite avec la complicité de sa tante Rosalie Tapsoba/ Goungounga et de quelques membres du parti à son absence. Et pour se présenter aux élections municipales de 2016, en vue d’être le maire de Saaba, Roland Tondé, soutient que ces derniers ont détourné des fonds avec la complicité d’agents de l’Etat. «Une plainte a été déposée au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou et l’enquête conduite par le commissaire de Saaba est en attente d’être bouclée», a-t-il précisé. Et d’ajouter que «Tous les biens du parti ont été dissimulés par la veuve et ses enfants et un faux compte nous avait été présenté avec un solde de 15 610 FCFA…

Sans aucune trace du financement public que le parti venait de recevoir lors des élections municipales du 22 mai 2017, à hauteur de 25 millions de FCFA», a-t-il avoué. Face à cette situation, Roland Tondé dit avoir attiré l’attention de la CENI en son temps de la manœuvre frauduleuse pour participer aux élections municipales par l’agent du bureau service courrier, Rosalie Tapsoba/ Goungounga, qui refusait de remettre le courrier au mandataire du parti au profit de son neveu. Une plainte a donc été déposée contre elle pour complicité. En outre, il poursuit que Roland Goungounga, et ses acolytes ont déposé de faux dossiers et bénéficier du financement de l’Etat à hauteur de 200 000 FCFA que la Cour des comptes lui a demandé de justifier.

De plus, il mentionne que les chèques reçus par eux lors des législatives n’ont fait l’objet de justification. Pour toute ces raisons, il demande que justice soit faite. Et en attendant que justice soit rendue, Roland Tondé annonce qu’à compter du 27 août, sont exclus du parti (membres du bureau politique national) en application de l’article 15 du statut et attendant la décision finale du congrès : Franck Pogbi Compaoré, Serges T. Sawagodo, Mahamadi Tiendrébéogo, Sévérin Congo et Madi Ouédraogo. Ils sont exclus pour indiscipline avec poursuites judiciaires pour faute, trahison du parti, abus de confiance, usurpation de titre, faux et usage de faux en écriture publique et privée et aussi tentative de déstabilisation du parti.

Quant à Roland Goungounga, il est considéré comme persona non grata sur toute l’étendue du territoire, car dit-il «le PARIS n’est pas une entreprise privée, ni une monarchie. Si tel est le cas, je réclame mes actions et mes dividendes depuis 2009 qui pèsent plus de 8 millions si on venait à faire un audit». Par ailleurs, il dit refuser de céder le parti sans le remboursement de ses financements propres au compte du parti.

PO

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR