Présence de «Nervis» lors des manifs meurtrières consécutives à la condamnation d’Ousmane Sonko au Sénégal : Qui était cette «5e colonne» dans la foule et aux côtés des policiers ?

Présence de «Nervis» lors des manifs meurtrières consécutives à la condamnation d’Ousmane Sonko au Sénégal : Qui était cette «5e colonne» dans la foule et aux côtés des policiers ?

Leur présence dans les échauffourées manifestants-police en mars 2021, lors de la première comparution d’Ousmane Sonko avait intrigué et donné lieu à toutes les hypothèses possibles. C’est que ces violences avaient causé la mort de 13 personnes. Le gouvernement avait diligenté une enquête dont les résultats prennent de nos jours des apparences de serpent de mer. Car ces «civils» inconnus au bataillon demeurent un mystère non élucidé.

Deux années après ce 1er juin 2023, bis repetita avec les émeutes suite à la condamnation du leader du PASTEF à 2 ans de prison pour «corruption de la jeunesse», avec 16 victimes à la clef, 23 selon les droits-de-l’hommiste, et voilà encore donc ces fameux civils, juchés sur des Pick-up qui étaient tantôt dans la foule, tantôt aux côtés des forces de l’ordre. Images virales sur la Toile, mais aussi relayées par de nombreux médias, montrant ces civils sur ces véhicules blancs, pourchassant des manifestants, ou côtoyant des policiers gantés, casqués et armés de matraque et de fusils. Qui est alors cette «5e colonne» qui navigue allégrement chez les manifestants et près des policiers ?

Très vite, les flics s’en sont lavés les mains, indexant des «individus infiltrés dans les manifestants» à des fins subversives ! Du côté du PASTEF et de l’opposition, on se veut catégorique : il s’agit des sicaires du pouvoir venus à la rescousse de la police pour casser du manifestant. Ils ont même accusé des gros bras de l’APR-Yakaar sans preuve.

Le premier flic du Sénégal, Antoine Félix Diom est monté au créneau pour s’en remettre à la justice, et même lancer un appel à témoin pour confondre ces «civils» et faire cesser cette «controverse». Une enquête est encore ouverte sur ces supplétifs hybrides et les Sénégalais attendent d’être fixés rapidement, sur quoi il retourne sur cette présence insolite, mais dangereuse.

Effectivement, dans un pays tel que le Sénégal lequel quoiqu’on dise a toujours joué le jeu de la démocratie, des personnes qui ne sont ni policiers, ni gendarmes, et qui se retrouvent à réprimer des manifestants et ce, de façon ostentatoire (sur des Pick-up blancs), il y a de quoi s’interroger !

Car la lumière qui devra être faite sur les causes de la mort de ces 16 personnes, devra éclairer aussi  de façon crue sur les auteurs de ces tueries… alors que si des individus non identifiés officiellement se trouvaient là, le jour de ces graves évènements, ils sont des suspects de premier ordre !

 

La REDACTION

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