Ils ont pour noms, Barro Alexandre Chambrier, Raymond Ndong, Albert Ondo ossa, l’évêque Mike Jokthan… et évidemment Ali Bongo Ondimba (ABO), et se frotteront le 26 août 2023 au feu du suffrage universel. Au total, 19 candidats iront à la conquête d’un électorat gabonais, dont on ne sait pas s’ils votent par pur réflexe pavlovien, ou pour les quelques subsides distribués à ces périodes électorales, toujours est-il que nombre d’entre eux, sont blazés par ces hommes politiques, du pouvoir comme de l’opposition.
Le temps des Obame Myboto et surtout du Pater familia Omar Bongo Ondimba (ABO) étant révolu, lui que ses compatriotes votaient mécaniquement, depuis 2009, on assiste certes toujours aux résistances des miasmes d’un système très huilé, mais avec des secousses. En clair, l’indéboulonnable règne du PDG, le parti-Etat s’est poursuivi avec un des fratries de la lignée Bongo, avec deux présidentielles, toutes chahutées, celle de 2016 a vu même un challenger en l’occurrence Jean-Ping se proclamer vainqueur et même jusqu’à présent, ne reconnaît pas la victoire d’ABO.
Le 26 août 2023, les 689 000 électeurs gabonais iront aux urnes pour se choisir un président. Un tour d’horizon des écuries des présidentiables, fait ressortir qu’évidemment ce n’est pas tous ceux que le Centre gabonais des élections (CGE) et la Cour constitutionnelle ont validé, qui pèsent électoralement. Tout pourrait se jouer entre ABO et Chambrier.
Et qu’on n’est plus à l’époque de l’opposition conviviale, avec le père Paul Mba Abessolé, le chef des Bucherons.
Non, l’opposition actuelle ne bucheronne plus le PDG, mais le combat. Et ce qui s’est passé en 2016 n’était pas un hasard. Voici ABO face à 18 challengers, et même s’il a la prime au sortant et un PDG, qui a toujours maillé le pays, le fait des dissensions au sein du parti présidentiel, l’état de santé de Bongo-fils, tout cela fait que c’est une présidentielle à risques. Et puis, aucun scrutin n’est gagné à l’avance !
La REDACTION


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