Présidentielle en Algérie12 décembre : Jour de vérité pour le général Salah, les 5 ‘’A’’ et les ‘’vendredisards’’

Présidentielle en Algérie12 décembre : Jour de vérité pour le général Salah, les 5 ‘’A’’ et les ‘’vendredisards’’

Quel que soit ce qui va se passer aujourd’hui 12 décembre 2019 en Algérie, cela passera à la postérité comme un jour pas comme les autres, car ayant charrié beaucoup de choses sur lesquelles se sont cristallisées les volontés des Algériens.

On votera ce 12 décembre, de par la volonté du général Gaïd Salah, qui depuis le départ forcé de son ex-mentor, Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, régente le pays, pas même par procuration, puis que les 2 ‘’B’’ restants, chargés de cet intérim sont désormais là pour le décorum institutionnel !Le vrai maître de l’Algérie, c’est bien le général Gaïd Salah. Et ce dernier veut de ce vote, et nous y sommes ! Mais au vu de plus de la quarantaine de «vendredisardisations» depuis le 22 février anti-élection et anti-responsables de cette pseudo-transition, que peut-on espérer comme électorat aujourd’hui ?Le quintet de 5 ‘’A’’, Azzedine, Abdelmadjid, Abdelkader, Ali et Abdelaziz, qui ont voulu se draper des oripeaux des 5 mousquetaires, sabre au clair pour la conquête du palais d’El Mouradia, savent bien qu’aucun d’eux n’est ni Porthos, ni Arthos, encore moins d’Artagnan.

Nul  parmi eux n’a pas pu véritablement parcourir les 4 coins de l’Algérie pour la pêche aux voix, car les attendaient au mieux des propos vexatoires, au pire des jets de pierre et de tomates pourries.Ex-premiers ministres et ex-ministres de Boutef, ils ne peuvent pas incarner la nouvelle gouvernance voulue par les Algériens.Jour de vérité également pour le général Gaïd Salah, qui devra tirer toutes les conséquences de l’issue de cette présidentielle.

Car ‘’l’élu’’ ne pourra se prévaloir d’une quelconque légitimité que s’il obtient un certain pourcentage des voix.Que ferait alors le général Gaïd Salah, si tous les 5 prétendants se brûlaient les ailes au feu de ce suffrage universel, dont il a fait un point d’honneur de l’organiser envers et contre tout ?Va-t-il enfin accepter de partir lui dont la tête est réclamée par les manifestants, car produit du système Boutef ?

Enfin, jour aussi de vérité pour ces ‘’vendredisards’’, qui sauront si leur présence dans les rues de Béjia, Oran, Constantine, Alger ont été payantes, au regard du taux d’abstention. Car ici, même un vote-sanction n’aura pas de sens puisqu’aucun des 5 n’est issu du mouvement de réprobation. L’abstention paraît la seule arme plausible contre cette présidentielle abhorrée par les citoyens. Assurement, ce 12 décembre, commence le vrai après-Boutef car la suite de cette révolution joyeuse reste à venir.

La REDACTION

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR