Espérance ! Ce vocable qui frise la religion s’est déployée hier 6 octobre en Côte d’Ivoire pour sécuriser la présidentielle du 25 octobre. Au total 44 000 securocrates vont être jalonnés sue toute l’étendue du territoire ivoirien pour parer à toute éventualité. C’est sans doute la partie visible de la batterie de mesures sécuritaires prises par les autorités pour ce vote.
Echaudés par de précédents malheureux en 2010 (3000 victimes) et 2020 (84 victimes) et aussi au vu de l’environnement actuel, les autorités n’ont rien voulu laisser au hasard.
Téné Birahima Ouattara, le ministre de la Défense et son homologue de la Sécurité Vagondo Diomandé sont sur le qui-vive. Des quartiers sont quadrillés, des check-points des fourgons remplis de policiers et sans doute d’autres agents en civil plus discrets tous sur les dents.
C’est une présidentielle en apparence tranquille mais la Côte d’Ivoire a opté pour le préventif que le curatif ! Espérance se veut à la fois une opération rassurante et dissuasive.
La politique étant le domaine de prédilection de la passion, de la domination et du pouvoir, ça cristallise et crée des crispations souvent violentes. Jusqu’au 4 novembre 2025, c’est-à-dire même après la proclamation des résultats, le pays surtout les grandes agglomérations seront sous haute surveillance. Car pour un petit incident ou une peccadille et c’est l’effet papillon !


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