24 heures après la signature de l’Accord minier Kobold Metals-RD Congo sur le lithium de Manono, à des milliers de kilomètres de Kinshasa, à Doha, le gouvernement congolais et le M23 paraphaient un texte, à Doha prélude à une paix dans l’Est du pays.
On ne peut d’abord que se féliciter de cette avancée pas à pas effectuée par l’Emir qatari, lequel après le tête-à-tête surprise Tshisekedi-Kagame, d’il y a quelques mois est en train de démêler l’écheveau du septentrion congolais où le mouvement politico-militaire s’est installé après une guerre contre les FARC, les FDLR et les Wazalendos.
C’est une tendance positive réalisée par le Qatar qui aura réussi encore la prouesse de faire franchir la ligne rouge à la RD Congo, c’est-à-dire discuter directement avec le diable, pardon le M23 !
Evidemment, les USA sont aussi méritoires dans cette affaire car c’est à Washington que fut signé le 27 juin 2025 l’Accord entre les 2 ministres des Affaires étrangères de la RD Congo et du Rwanda.
Du reste, le Monsieur Afrique de Donald Trump, Malaas Boulos a évoqué les grands traits de cet accord qui vont de la concrétisation de certains aspects des processus de Nairobi et de Luanda en aboutissant à une remise en selle de la MONUSCO. Accusée souvent à Kinshasa, et surtout par le M23 d’être partisane, la MONUSCO n’a pas bonne presse au sein de l’AFC-M23, qui considère que les casques bleus ont été vaincus et n’ont plus voix au chapitre.
Or, avec ces linéaments qui sont certains d’être tracés, cette MONUSCO est au cœur de cette recherche de la paix dans l’Est de la RD Congo. En protégeant les civils et facilitant le cessez-le-feu ! Selon l’esprit et la lettre du document paraphé au Qatar
Tout cela est très beau sur le terrain, mais il y a loin cette théorie à l’existant avec des casques bleus qui se déplacent difficilement, et dont la dernière relève date de janvier. Si on ajoute le fait que la MONUSCO a reçu mandat de combattre le …M23, on imagine que la Task Force qui doit aider à mettre toutes ces décisions de Doha en musique, on imagine qu’elle a du pain sur la planche, d’ici le 8 août pour des négociations globales et fin août pour une paix réelle hypothétique.
Aujourd’hui au Faso
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