Avant que la France par la voix d’Emmanuel Macron ne reconnaisse du haut de la tribune de la 80e Assemblée générale de l’ONU, l’Etat palestinien, simultanément presque la Canada, le Royaume Uni, l’Australie, rejoignaient les 150 pays qui avaient déjà reconnu le pays dont Yasser Arafat avait proclamé l’indépendance le 15 novembre 1988 en Algérie.
Une reconnaissance de pays occidentaux d’un Etat palestinien qui est un marqueur fort. Un signe que si Israël est soutenu à bout de bras par eux, diplomatiquement les lignes ont bougé depuis la meurtrière guerre à Gaza que mène Tsahal contre le Hamas. Perçue sur le continent, c’est une bonne chose du moment que 52 Etats sur les 54 africains ont reconnu la Palestine comme Etat, exceptés le Cameroun et l’Erythrée. La posture adoptée par la France reste mitigée au niveau des Français. Quelques sondages montrent que certains approuvent d’autres non, et surtout estiment que cette position devait être assortie de quelques conditions. En tout cas, pas question de laisser pavoiser les mairies françaises des drapeaux de la Palestine. Sur place et cette analyse est partagée par les Africains, à Gaza que vaut ces reconnaissances occidentales en cascade ? Est-ce le prélude à un élan pour la paix ? Concrètement, tout bouge diplomatiquement pour que rien ne bouge, la guerre continue à Gaza, la colonisation s’accélère en Cisjordanie. L’Afrique est partisane d’un cessez-le-feu de la guerre de l’occupation et se demande si les occidentaux iront jusqu’à mettre fin aux Accords commerciaux et même édicter des sanctions contre Israël ?
Aujourd’hui au Faso


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