Grand jour pour l’Autorité du LIptako-Gourma (ALG) qui se voit transformée, refondée en Agence d’exécution de projets et programmes de développement (AEPPD). En effet, ce 11 juillet 2025, la 8e session des chefs d’Etat de l’ALG, ont décidé de dépoussiérer cet instrument sous-régional utile mais obsolète, aux regards des nouveaux défis.
Les généraux Assimi Goïta du Mali et Abdrahmane Tiani du Niger, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina, lors de cette 8e session tenue en visioconférence, ont voulu être pragmatiques, face aux évolutions du moment, et ont assigné 3 axes à l’ALG qui se décline selon les propos du président nigérien en Raisons, conséquences et attentes.
Le premier axe est bien sûr sécuritaire. A l’heure de la guerre imposée à l’AES, il faut des réglages, voire une nouvelle bâtisse les conséquences, le deuxième point dévolu à l’ALG newlook» est qu’après 5 décennies d’existence, il faut secouer le karité et se mettre au diapason des transformations structurantes actuelles. Un diagnostic selon le n°1 nigérien a révélé d’ailleurs des faiblesses notables qu’il faudra combler. Enfin, le 3e axe, ce sont les attentes dont la principale demeure les ressources. Ici, il y a la question des salaires. Et sur ce plan, le chef de l’Etat burkinabè est réaliste pour lui, il faut échanger avec les experts, mais revisiter de fond en comble les subventions lesquelles sont souvent des formes d’asservissement.
Les «subventions sont un danger» car, elles sont soustendues par des intentions qui jurent avec la souveraineté affichée par l’AES a affirmé IB en substance. Et le président Assimi Goïta de compléter que l’ALG doit répondre aux réalités géopolitiques, aux défis de la Confédération. Il faut réaménager l’existant. «Ni immobilisme, ni oubli de la souveraineté», a d’ailleurs souligner le général Abdrahmane Tiani.
C’est une ALG chargée de nouvelles fonctions, de nouveaux objectifs en phase avec l’AES qui s’est dont ébranlée à partir de cette 8e session des chefs d’Etat de l’ALG du 11 juillet dernier.
Ce qui épouse d’ailleurs la vision des premiers responsables de l’AES qui veulent imprimer des sillons de développement dépouillés de toute mainmise extérieure, souvent source d’ingérence.
Aujourd’hui au Faso
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