Région de l’Est et du Sahel : Une personne enlevée et 3 motos emportées dans trois attaques distinctes

Région de l’Est et du Sahel : Une personne enlevée et 3 motos emportées dans trois attaques distinctes

Moins d’un mois après l’attaque intervenue à Natiaboani et qui avait fait un mort et deux blessés, dans les rangs de la police nationale, la région de l’Est est une fois de plus sous les feux des projecteurs. Cette fois, c’est dans la commune de Nassougou que les choses se sont produites.

Dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mars 2018, des individus armés non identifiés ont ouvert le feu sur les gardes forestiers de ladite commune avant de prendre la fuite. Selon une source de la direction régionale des eaux et forêts, il s’agit de quatre individus venus à moto. Cette attaque, a ajouté la même source n’a fait aucun blessé dans les rangs des gardes forestiers. Dans leur fuite, les assaillants auraient emporté deux motos des services des eaux et forêts. Quelques jours plus tôt, un incident armé a été enregistré dans la même zone, plus précisément à Tanwalbougou village situé à 45 kilomètres de Fada N’Gourma. C’était le mercredi 7 mars dernier. Selon une source, cette attaque est intervenue, alors que plusieurs agents des eaux et forêts étaient en inventaire faunique, dans le cadre de la saison de chasse.

Aucun cas de blessure n’est à déplorer. Des patrouilles conjointes (agents des eaux et forêts-gendarmes)  ont été organisées pour ratisser la zone concernée par cet incident armé. Notons que deux autres attaques ont été signalées dans d’autres localités du pays. Il s’agit de Dohouré dans la commune de Baraboulé (30 kilomètres de Djibo) où six hommes armés ont fait usage de leurs armes en tirant en l’air à l’intérieur de la ville et ont enlevé une personne.

Dans le même temps, à Gandafabou, 17 km de Déou (75 km de Gorom-Gorom), dans la province de l’Oudalan, un homme armé a soutiré de l’argent et plusieurs téléphones au personnel du CSPS de la localité. 12H30

Télécommunications : l’Union africaine des télécoms invite les opérateurs à améliorer la couverture réseau

Abdoul karim Soumaïla, le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT), appelle les opérateurs télécoms présents sur le continent à améliorer leur couverture réseau en zones rurales. Il presse les différents acteurs privés des télécoms à adopter des technologies innovantes pour résoudre ce problème qui nuit encore au développement socioéconomique de millions de personnes. Il plaide également pour que la connectivité rurale soit considérée comme une priorité par les gouvernements africains.

Les réseaux télécoms changent aujourd’hui la vie de millions de personnes. Dans le secteur éducatif, plusieurs entreprises à l’instar d’Orange, proposent déjà des contenus éducatifs par mobile dans divers pays d’Afrique. Au plan sanitaire, elles se multiplient, les applications médicales qui prémunissent déjà les populations d’un certain nombre de maux. Entre autres informations des populations sur les maladies comme le paludisme ou encore l’Ebola, l’authentification des médicaments, la géolocalisation des centres de santé ; le rôle social des télécoms se renforce avec le temps. 

Dans le secteur financier, le mobile money promeut l’inclusion financière d’une grande partie de l’Afrique encore non-bancarisée. Même dans le secteur agricole, les réseaux télécoms deviennent nécessaires. Ils donnent aux fermiers l’accès aux informations météorologiques, permettent à ceux-ci d’accéder au crédit, d’acheter de l’engrais, d’écouler leur production. 

Au-delà de l’impact positif sur les populations, l’UAT veut inciter les opérateurs télécoms à investir en zones rurales, au regard des bénéfices qu’ils en tireront aussi. 

Actuellement, la majorité de la population africaine réside encore en zone rurale. C’est donc une importante niche de marché sous-exploitée. La pénétrer devrait booster leurs revenus sur le long terme.

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