Le Burkina Faso traverse l’une des pires crises de son histoire. La contribution des uns et des autres est demandée pour venir à bout du mal. Les journalistes ne sont pas en marge de cette mobilisation. Dans cette période sensible, ils sont par moments mal compris. Afin de leur permettre d’avoir les outils nécessaires, pour mener à bien leurs missions, et aider à venir à bout du fléau, l’organe régulateur des médias, le Conseil supérieur de la communication (CSC), dans le cadre de la «Semaine du régulateur de la communication», a initié une rencontre d’échanges à leur profit. Présidée par le président de l’institution, Abdoulazize Bamogo, il a présenté à ses confrères, les sept points d’attention destinés aux acteurs médiatiques pour une meilleure prise en compte de la responsabilité sociale des médias. C’était ce mercredi 19 juillet 2023, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ). Les quatre premiers sont destinés aux responsables des médias et les trois derniers aux journalistes reporters. Il s’agit : contribuer au renforcement de l’unité nationale, contribuer à la motivation des forces combattantes nationales, contribuer à la résilience du peuple burkinabè, mettre en place des cadres formels de discussion et de validation des informations liées à la crise sécuritaire au sein de la rédaction, éviter la publication/diffusion d’informations de nature à nuire à l’intérêt général, toujours prendre en compte la version officielle, pour les sujets qui portent sur des problèmes, rendre compte des solutions.
Selon la conviction du président du CSC, en mettant en œuvre ces sept points, cela va contribuer à la sortie rapide de crise, préserver la crédibilité du journaliste, etc.
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