Décedé le 24 juillet dans sa cellule de l’école de gendarmerie d’Abidjan la mort de l’influenceur Alino Faso rendue publique le 27 du même mois n’en finit pas de faire couler beaucoup d’encre et de salive surtout avec l’arrivée de sa dépouille hier 18 août 2025.
Elle a exacerbé les relations Burkina Faso-Côte d’Ivoire qui sont devenues très mauvaises depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré. Lequel n’a eu de cesse de clamer qu’il n’a rien contre la Côte d’Ivoire et le peuple ivoirien mais a un problème avec ses autorités, accusées de donner le gîte et le couvert aux déstabilisateurs du Burkina. Ce pays jure la main sur le cœur qu’il n’en est rien et qu’il n’a rien à gagner à semer la zizanie chez le voisin du Nord. Ce qui n’a pas suffit à dérider une atmosphère diplomatique très tendue.
A ce contexte il faut ajouter cette affaire devenue bon an mal an une affaire d’Etat . En effet, après les justifications du procureur ivoirien sur les circonstances de lieu et de temps du décès d’Alino Faso ,doute du côté du Burkina qui récuse les causes et pointe plutôt autre chose mais pas le « suicide ».Mieux, la justice burkinabè s’interesse à cette mort suspecte et le procureur burkinabè Blaise Bazié a ouvert une information judiciaire .
Après donc les « obsèques dignes et honorables » dixit le ministre porte-parole du gouvernement, place à cette justice réclamée et par la famille et par le Burkina sur cette scabreuse affaire . Est-ce qu’il faut s’attendre à des commissions rogatoires ? Les deux justices vont-elles collaborer ?
Aujourd’hui Au Faso
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