Retour sur la bataille de Djibo : Chasse aux terroristes rescapés par la Task force de l’AES

Retour sur la bataille de Djibo : Chasse aux terroristes rescapés par la Task force de l’AES

 

Plusieurs sources, sont unanimes que ce dimanche 26 novembre, Djibo a été une arène à ciel ouvert d’où se sont déroulés d’intenses et multiples combats entre des terroristes et les FDS. Avec in fine une suprématie des secondes dans cette ville souvent sous blocus. Les terroristes ont tenté de l’anéantir et de l’occuper.

Oubliant que les FDS et VDP de 2023 sont désormais aguerris et munis d’armes de guerre sans oublier les vecteurs aériens, instruments désormais fatal pour ces terroristes. En s’attaquant d’ailleurs au camp militaire de Djibo, ce qui n’est pas nouveau au Burkina, les ennemis du peuple ont certes fait des victimes parmi les soldats, des martyrs de la patrie, mais leurs objectifs d’occuper ce caserement militaire qui aurait été un butin de guerre, et même plus, cette volonté hégémonique et stratégique n’a pas proposé. L’appui aérien aidant, ces sanguinaires croquants venus en Pick-up et en motos ont bien attaqué le camp militaire de Djbo, mais ces combats ensauvagés ont connu une triste fin pour les terroristes, qui ont fait dans la débandade.

Cette attaque non-revendiquée,  mais qui pourrait porter la marque d’une katiba affiliée à Al-Qaïda notamment le GSIM d’Iyad Ag Ghali s’est donc soldée, par une défaite cuisante des terroristes. Depuis le lundi 27 et mardi 28 novembre, les ratissages des FDS se poursuivent, car comme un Poutine qui disait : «qu’il allait poursuive les Tchétchènes jusqu’à dans les chiottes», au plus fort de la guerre de Grozny, les FDS burkinabè ont pourchassé les terroristes fuyards. Une chasse aux terroristes rescapés de Djibo, à laquelle  a participé la Task Force de l’AES. Evidemment, depuis 48 heures, on a tout entendu sur le nombre de victimes de part et d’autres.

Pour le moment, l’AIB a donné le chiffre de 400 terroristes décimés lors de la contre –offensive des FDS. Des voix officielles viendront sans doute informer sur ce combat de Djibo.

Mais, d’ores et déjà, chacun sait que dans toute guerre, il y a des pertes des 2 côtés, car hélas, il n’y a pas de guerre propre, ni chirurgicale. Elle est toujours sale la guerre ! Des terroristes qui avoisinaient un chiffre qui donne le tournis : des milliers d’éléments parvenus à Djibo, avec des tactiques de combat par la segmentation des forces, attaque sur le devant comme les arrières qui finissent par fuir, c’est du baume au coeur des Burkinabè. Les fds sont désormais rompus à ces techniques et il y a l’affaire du ciel ( frappes aériennes).

Pour un Burkina confronté depuis 2015 à une guerre batarde, les combats de Djibo, sont la preuve que l’époque où les FDS étaient un peu impuissantes côté armes et riposte, cette époque est révolue. Il y a désormais des offensives, plus question d’attendre d’être attaqué pour répliquer, mais, même en cas de contre-offensive, c’est la bérézina au sein des terroristes.

Le Burkina Faso, essaie de circonscrire, voire d’en finir avec cette guerre asymétrique avec ces braves FDS et VDP, derrière lesquels a fait bloc le peuple burkinabè, qu’on peut appeler le front intérieur, encore que dans ce genre de guerre oblique, il n’y a pas à forcément parler de front arrière  car tout est front !

Djibo, ces 26 et 27 novembre 2023, c’est le symbole d’un pays qui refuse le diktat d’ennemis dont finalement, on ne sait pas encore (8 ans après) ce qu’ils veulent : idéologies, partition du pays, terrorisme crapuleux ? Toujours est-il que c’est le lieu de rendre hommage à nos combattants. Caporaux, ou autres soldats stratégiques, troupes au sol, VDP, ils doivent être célébrés quotidiennement. Saluons donc la vaillance de nos combattants.

La REDACTION

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