Les eaux n’en finissent pas de couler sous les ponts du Djoliba, ( Mali) du Kadiogo (Burkina) et du Niger, ( Niger) entre autres, depuis l’invitation-convocation de Macron à un cénacle à Pau le 16 décembre, pour «clarifier» la position du Sahel sur la présence de Barkhane sur les dunes de sable.
A Bamako, à Ouaga comme au Niger, des parties politiques, des OSC, et toujours une certaine vox populi, condamnent cette sortie de Macron jugée tant humiliante que paternaliste et condescendante, et enjoignent les chefs d’Etat à opposer une fin de non-recevoir à ce rendez-vous jugé forcé de Pau.
Cette polémique sur ce conseil de guerre de Pau, a fait une victime, en la personne de Christophe Sevillon, chef du Bureau local de la MINUSMA à Kidal qui, à travers des propos jugés écart langagier a subi la foudre de sa hiérarchie, et celle de Bamako, puisqu’alors qu’il était dans l’avion qui le ramenait de Kidal à Bamako, les autorités l’ont déclaré persona non grata et il devra quitter le pays dans 24 heures.
Décidemment donc, ce rendez-vous de Pau voulu par la France, pour connaître ce qu’adviendra son intervention dans le Sahel, est celui de toutes les surenchères, polémiques, et garde sa part d’indécision. Puisqu’à part le président du Faso, et président en exercice du G5-Sahel, Roch Kaboré, qui a affirmé y aller, aucun des 4 présidents n’a pas encore donné une réponse tranchée. Dans 5 jours pourtant, Macron veut qu’on lève certains quiproquos, et que Barkhane, fonctionne sur des thèmes clairs et consensuels. Pau ou le rendez-vous de toutes les supputations !
La REDACTION


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