6000 observateurs agglomérés dans « l’œil du citoyen » la vingtaine de plate-forme nationale, d’autres de l’OIF, UA, CEDEAO et du WANEP, assurément le référendum d’hier dimanche a été « épié » avec des multiples yeux d’horizons divers qui rendent à priori tout tripatouillage des résultats en amont comme en aval difficile, sauf à ce que ces observateurs soient frappés de cécité. Des observateurs astreints à faire leur travail mais à surtout se conformer au Code de bonne conduite signés par eux qui engage individuellement chacun comme l’a rappelé la patronne de la DGE, Djenebou Touré. De Conakry à Kindia en passant par Labé, Kankan, Fria Mamou… les isoloirs, les Bureaux de vote, le corps électoral et l’ambiance du vote ont été auscultés à la loupe par ces examinateurs électoraux.
Le matériel électoral, et le personnel ont été déployés à travers les 23662 Bureaux de vote du pays par avions, hélicoptères et embarcations. Ces bureaux de vote se sont ouverts plus ou moins à l’heure pour les 6,7 millions d’électeurs.
Le Poste de commandement opérationnel de sécurité intérieure (PCOS-CI) qui a inauguré ses locaux ce 19 septembre 2025, cette Force composée de 45 000 policiers et gendarmes s’est déployée pour assurer le bon déroulement du scrutin. Il n’est pas jusqu’à la RTG, la télévision nationale et l’URTELGUI, les radios et télés privées qui ne se soient mobilisées dans une synergie d’action pour ce scrutin de ce 21 septembre 2025. Sous la supervision de la HAAC.
On l’aura constaté les défis logistiques, organisationnels et sécuritaires semblent avoir été relevés pour ce référendum. Le dépouillement et la centralisation des résultats qui ont débuté dans la foulée de la fermeture des Bureaux de vote devraient donner les tendances lourdes de ce vote crucial pour la nation guinéenne. Et au regard de certains antécédents, du processus électoral, de la campagne unilatérale faite pour le OUI on peut à minima subodorer un score honorable à défaut du plébiscite. Surtout qu’un décret spécial vu l’engouement a prolongé l’ouverture des 23662 bureaux de vote à 19 heures GMT. Restent les jours et les mois d’après. Car au-delà des articles sur la gratuité de l’éducation, la création d’une Haute cour de justice… ce sont les clauses sur la possibilité de Doumbouya de postuler à la présidentielle pour un septennat qui éclipse tous les 196 autres articles.
Quel scenario qu’on devine déjà élaboré pour annoncer la candidature du Général-président en route pour une rédemption par le feu du suffrage universel ? Qui et qui seront les candidats accompagnateurs de Doumbouya ? A quelle date aura lieu cette présidentielle ? En décembre ? Ou début 2026 ? Quelle Guinée après tous ces scrutins aux forceps ?
Aujourd’hui Au Faso
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