En écoutant la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, qui a annoncé cet aparté entre les 2 présidents congolais et rwandais sous le magistère de Donald Trump, on a senti un parfum d’enthousiasme et de confiance.
Preuve que « l’Accord historique de paix » que s’apprêtent à entériner Tshisekedi et Kagame, c’est-à-dire donner leur OK au texte paraphé en juin par leurs ministres des Affaires étrangères respectifs est porteur d’espoir !
Il y a de quoi, car basiquement les 2 présidents seront bien présents à la Maison Blanche. Cela semble le cas. Se convaincre également que les termes de l’Accord connus des 2 chefs d’Etat, sont acceptés. Affirmatif aussi sur ce sujet. Notamment le retrait des troupes rwandaises de la RD Congo, en particulier à l’Est. Mais pas de « mixage » FDLR (à désarmer et cantonner) avec les FARDC. Il est stipulé même un Accord d’intégration régionale, d’où la présence des présidents kényan William Ruto et burundais Evariste Ndayishimiye. Ça, c’est le côté pile de l’Accord, côté face, il y a le fameux terrain, lequel jure avec le document qui sera signé ce 4 décembre 2025.
A 24 heures de cet évènement, l’Est de la RDC est toujours une pétaudière incandescente. Le M23 fait le coup de feu contre les FARDC et les Wazalendo. A Kamayola, dans ses planes Ouest et Nord et à Kazika.
C’est un grand pas qu’est cet Accord censé pacifié plus de 30 ans de guerre dans cette région de la RDC riche en terres rares et minerais. Comment Trump compte s’y prendre pour contraindre chaque partie à ne pas transformer cet Accord en vulgaire deal léonin ?
Ce qui se passera demain est bon pour les médias, Tik Tok et autres réseaux sociaux. Il faudra bien que le maître de Céans de cette rencontre Tshisekedi-Kagame, puisse terminer le job ! A quoi sert d’apposer des signatures sur un document s’il ne renvoie à rien, surtout à une réalité contraire ? Que compte faire le président américain pour obliger les 2 présidents qui ne s’aiment pas, ne parlent pas le même langage sur le conflit à l’Est de la RD Congo, que va faire Trump, décidemment porté dans ses vœux de faiseur de paix ?
Si à la veille d’une telle signature, les armes continuent à crépiter à Bukavu et Uvira, et que Tshisekedi et Kagame restent arc-boutés à leurs narratifs habituels, ce sera un coup d’épée dans le Potomac. Autant dire que le Service après-vente (SAV) de cette paix des braves est déterminant.
Aujourd’hui au Faso
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