Qu’est-ce-qui lie le congrès constitutif du FPI un jour de 1980, sous un palmier de Dabou, à l’investiture ce 30 novembre 2024 de Simone Ehivet (ou Gbagbo) à Dabou ? C’est la figure d’une femme militante, battante, qui a incarné quoiqu’on dise la lutte syndicale (SINARES) et politique en Côte d’Ivoire. Bien qu’elle soit divorcée de Laurent, leur destin est lié car politiquement, Simone n’a pas été que la compagne de l’ex-leader frontiste, elle a été une grande militante d’abord, avant la liaison nuptiale.
Là à Moosou, ce village de la commune de Grand-Bassam, la fille du terroir Abouré s’est faite ointe par le congrès du Mouvement des générations capables (MGC) pour la présidentielle prévue dans un an.
C’est légitime pour cette femme, qui a une trajectoire faite de hauts et de bas, de grandeurs et de misère, mais qui a su rester débout. Après tout, n’est-ce pas ce genre d’homme et de femme qu’a besoin l’Afrique ? Non, ceux qui ne se trompent pas, mais ceux qui reconnaissent leurs erreurs et se remettent débout. Ce n’est pas pour rien qu’elle est le porte-voix de l’Opposition pour les réformes réclamées.
Le scrutin de 2025, si retouches politiques et institutionnelles il y a, sera ouvert, dans cette Côte d’Ivoire qui a mûri politiquement, qui n’est plus prête à sombrer, même si des signes le montrent, si les hommes politiques restent enferrés dans leurs certitudes. Elue présidente, faut pas rêver, mais à minima, elle pourrait être faiseuse de roi, surtout avec le jeu des alliances.
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