Situation à l’UEMOA après le pataquès de Lomé : La cavalerie Faye-Talon à la rescousse

Situation à l’UEMOA après le pataquès de Lomé : La cavalerie Faye-Talon à la rescousse

 

 

En visite de travail au Bénin, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue Patrice talon ont affiché leur volonté commune de «donner un nouveau souffle à l’UEMOA» engluée depuis ce 11 juillet dans une crise protéiforme. «Nous avons parlé de l’UEMOA qui traverse aussi une situation quelque peu difficile qu’il nous faut rapidement redresser», a laissé entendre Bassirou Diomaye Faye.

En effet, dans la déclaration commune lue au palais de la Marina, les 2 chefs d’Etat promettent de former un tandem pour recoller la vitre UEMOA complètement craquelée. En effet, les 8 pays de l’UEMOA ne parlent plus le même langage politique et géopolitique, et il y a même un schisme car les 3 pays qui forment désormais l’AES, ont quitté la CEDEAO mais restent dans l’UEMOA, encore que …

Il y a à peine une semaine, lors de la 2e session de cette institution à Lomé, en l’absence d’un consensus, le Burkina Faso s’est vu refuser la présidence du Conseil des ministres de l’UEMOA, ce qui a fait quitter automatiquement la salle le Mali et le Niger avec le Burkina, car si quelque chose touche l’un du trio, c’est à l’AES qu’on a affaire.

C’est ce pataquès que le duo Faye-Talon veut arranger et même l’ambiance au sein de l’UEMOA qui n’est pas fraternelle. Mais, vu le fâcheux précédent avec l’AES-CEDEAO dont le même Faye et le président Faure Gnassingbé s’en étaient faits les médiateurs, on est peu enclin à croire à une réussite.

D’abord, parce que les miasmes de la CEDEAO-AES déteignent sur l’UEMOA. Et même on n’est pas loin de penser que c’est l’AES qui est visé avec l’incident de Lomé ce 11 juillet.

Ensuite, les 2 chefs d’Etat ont chacun plus ou moins des atomes crochus avec les généraux Assimi Goïta, Abderhamane Tiani et du capitane IB, surtout pour le Togolais, mais cela apparemment ne suffit pas pour un tel problème qui touche ce qui  fait l’épine dorsale de la politique «Aesienne» : une souveraineté à tout crin qui ne transige pas ! Mais, c’est toujours bon d’essayer et il se peut qu’ils y parviennent, ils ne perdent rien à tenter et l’UEMOA a besoin de cohésion d’unité pour être performante.

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