SN-BRAFASO renait de sa rouille ! : Victoire politique sans conteste de la RPP

SN-BRAFASO renait de sa rouille ! : Victoire politique sans conteste de la RPP

Nul ne croyait encore à l’ouverture de cette brasserie située à Komsilga à la sortie sud de Ouagadougou, car de son initiateur Pangueba Mohamed Sogli, à sa reprise par l’Etat à 70% du capital, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts du Kadiogo.

 

Pour les uns, c’en était fini, et ils avaient en partie raison, car abandonnée depuis 14 longues années, l’usine l’était avec ses grosses machines rouillées, sa bâtisse décrêpée, envahie par les herbes et les toiles d’araignée. Mais beaucoup aussi se disaient qu’elle rouvrira, surtout lorsque le Capitaine IB l’a promis et a instruit de faire le nécessaire pour que SN-BRAFASO puisse émerger de cette longue léthargie congénitale. Eux ont eu raison. Depuis ce 25 novembre 2025, le vrombissement des turbos de broyage, des cuves pour la production du malt et celles de la fermentation et de la carbonatation, depuis hier, elles tournent ces machines pour embouteiller du houblon (bière) et des boissons sucrées. Il aura fallu 6 milliards pour sortir SN-BRAFASO de sa torpeur de naissance-ratée, avec 17 milliards pour sa réhabilitation.

Mort-née, voilà SN-BRAFASO qui sort de ses usines, des boissons alcoolisées et non alcoolisées. Avec 200 emplois permanents, 100 emplois non-permanents et plus de 20 000 emplois indirects. C’est une victoire politique sans conteste de la RPP. Une preuve de l’engagement sans faille du gouvernement pour la souveraineté de l’emploi des jeunes et contre toutes les formes de sabotage économique et de blocage !

SN-BRAFASO renait de ses ruines ou de sa rouille. Il faudra instaurer des règles fortes favorisant la libre concurrence car l’injonction donnée aux distributeurs par Sodibo de ne pas vendre les produits BRAFASO avait en son temps constitué un goulot d’étranglement insupportable ! L’Etat stratège dans lequel impute IB, une fois la pérennité de l’outil de production ancrée ne manquera pas de faire appel au secteur privé national pour jouer à nouveau son rôle. Pour le moment, en ces temps difficiles, c’est un coup de maitre et il faut saluer, cette renaissance.

La Rédaction

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