Oligui et les écuries nauséabondes d’Ali Libres et coulant des jours tranquilles à Londres, mais pas sortis d’affaire, côté justice. Telle est la situation de Sylvia Bongo et son fils Noureddin sur lesquels la justice gabonaise aura à se pencher le 10 novembre 2025.
Sur les griefs procéduraux évoqués par la femme de Ali Bongo Ondimba (ABO) et son fils, le procureur de la République les a déconstruits un à un, arguant que le parquet a respecté tant bien la forme que le fond de ce procès qui se tient dans moins de 2 semaines à Libreville.
Les conseils de Sylvia Bongo et son fils depuis les bords de la Tamise, indexent un dossier vide, et un pourvoi en cassation qu’ils auraient introduit. Faux, rétorque le procureur, lequel a compulsé le dossier Sylvia Bongo et Noureddin et n’a trouvé aucun recours, ce qui pour lui confirme que la légalité de la procédure n’est pas remise en cause.
Accusée de détournements de deniers publics, l’ex-première Dame du Gabon et son fils seront donc jugés in absentia à Libreville ce 10 novembre, et si Eddy Minang le procureur a donné les détails de ce procès, c’est qu’il promet car on en saura un pan sur les pratiques de cette camarilla familiale qui s’était hissée à la tête de l’Etat.
« Procès spectacle » martèle Noureddin, mais n’empêche, que c’est celui d’une dynastie qui sera jugée, et c’est bien les écuries pestillentielles d’Ali Bongo Ondimba, qui devront être petitement mais sûrement nettoyées. Comme l’a promis l’homme du 30-Août le Gl Oligui Clotaire.
Aujourd’hui au Faso
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