Depuis la chute de son époux de mari, Ali Bongo Ondimba (ABO) Sylvia et son fils Nouredine n’ont jamais véritablement connu la liberté. Sylvia avait quasiment remplacé l’ex de ABO, qui croupissait en prison envoyé par Sylvia.
Accusée de «blanchiment d’argent» et de «détournement de fonds», elle avait été emprisonnée de même que le légataire putatif de la fratrie Bongo Nouredine, qu’on disait s’apprêter pour reprendre un sceptre qui est entre les mains de sa famille depuis presque 60 ans !
Incarcérée à la prison centrale depuis le 12 octobre 2023, Sylvia Bongo a toujours clamé son innocence. Outre ces chefs d’inculpation il y a de lourds soupçons d’usurpation de fonction qui pèsent sur elle, pendant la période de l’après-AVC de son mari. Lors d’une interview, c’est quasiment à mots clairs que le président Brice Clotaire Oligui a affirmé qu’elle imitait la signature et paraphait les documents officiels que son époux devait faire, mais faute de bras valide, c’est elle qui s’en chargeait.
C’est une véritable descente aux enfers pour cette dynastie, car même si Sylvia et Nouredine ont quitté la prison pour la résidence de la Sablière, souhait maintes fois réitéré par ABO qui y vit, les 2 n’en ont pas fini avec la justice, car ils y seront et déféreront à chaque fois que de besoin à la justice. Regroupement familial pour l’ex-président et sa famille, mais toujours la justice aux trousses !
48 heures après son investiture, Brice Clotaire Oligui semble jouer un peu bon prince, en permettant ce changement de lieu de détention pour celle qui fut l’éperon de son devancier. Evidemment, il y a la séparation des pouvoirs et c’est la justice qui décide, mais difficile de croire que dans ce dossier «Bongo», le chef de l’Etat ne le suit pas de près. Pour la simple raison qu’il a servi le système et en connaît les arcanes, il est désormais le président du Gabon et a promis de nettoyer les écuries Bongo et enfin, il est le garant de cette justice. Et Oligui a 7 ans pour une «débonguisation» du Gabon, et il lui faut commencer à suivre le cas de celui qui en fut le perpétuateur, après le pater familia.
La REDACTION


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