Le décompte et le ramassage des corps se poursuivent en Tanzanie, après la répression meurtrière consécutive à la présidentielle contestée. Combien de victimes ? Les droits de l’hommiste s’y attèlent, mais nul n’ose : on parle d’un millier, voire plus. La première femme élue présidente semble s’asseoir sur un fauteuil présidentiel posé sur une catacombe. Comme pour confirmer le climat de tensions qui a marqué cette journée meurtrière et sanglante. Contrairement aux années précédentes, où le président prêtait serment dans des stades de football bondés et ouverts au public.
La tension restait vive dans la capitale commerciale, Dar es Salaam, après trois jours de manifestations contre les élections. Les stations-service et les épiceries étaient fermées et les rues étaient presque désertes, les fonctionnaires continuant à travailler à domicile. À Dodoma, la plupart des gens sont restés chez eux.


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