Depuis la France, Tidjane Thiam compte les heures à partir du lundi 12 mai 2025, date de sa démission jusqu’à ce jeudi 15 mai, où il pourra être réélu grâce à cette décision du congrès extraordinaire du PDCI tenu hier 14 mai.
Manœuvre d’un grand parti d’opposition, le PDCI, qui rechigne à laisser écarter son champion de la course à la présidentielle d’octobre 2025. Radié de la liste électorale pour cause d’ivoirité, c’était à son inscription sur la liste électorale en octobre 2023, Tidjane Thiam voit ses chances d’être candidat s’amenuiser après la plainte d’une militante sur cette inscription. Tactique électorale que cette démission pour mieux rebondir en rendant caduque toute éventualité d’une condamnation prochaine sur cette même affaire, et lui permettre en même temps de se remettre en selle. La parade ne manque pas de pertinence, ni de panache, car si « c’est TT ou rien ! » « Pas de plan B », c’était soit que le PDCI boycotte cette échéance plus que cruciale, soit il faisait chorus derrière un autre candidat d’une autre formation politique. En partant pour bien revenir, du moins on l’espère, Thiam met toutes les chances de son côté d’essayer d’étrenner l’impérium.
Réélu à la tête du PDCI, ce qui devrait être une formalité aujourd’hui meme 15 mai et ce dans les 45 sites, « TT » devrait pouvoir redemander son inscription sur cette liste électorale, si le verdict de la Justice en tient compte, puisqu’une condamnation sera sans objet ! C’est bien la chronique d’une réélection amorcée et annoncée ,mais aussi celle de la conquête du pouvoir suprême suspendue à un verdict rendu sans effet par cette pirouette de Thiam ! Tous les regards sont tournés vers la Justice, mais aussi vers la CEI, si elle permettra de réinscrire Thiam en tant qu’Ivoirien à part entière pour la présidentielle !
La rédaction


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