Transport aérien : Le Burkina  est en retard concernant la certification des aéroports

Transport aérien : Le Burkina  est en retard concernant la certification des aéroports

Le Premier ministre (PM), Paul Kaba Thiéba a reçu, le jeudi 26 avril 2018 à Ouagadougou, une délégation de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), conduite par le directeur régional zone Afrique de l’Ouest et du Centre, Mam Sait Jallow.

Le Burkina Faso n’est pas totalement en règle conformément aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). En effet, le pays fait partie des Etats  en retard pour bénéficier  du  projet de certification  des aéroports internationaux. L’information a été donnée, le jeudi 26 avril 2018, à l’issue d’une audience accordée par le chef du gouvernement burkinabè Paul Kaba Thiéba, à une délégation de l’OACI. La mission a été conduite par le directeur régional zone Afrique de l’Ouest et du Centre de l’institution, Mam Sait Jallow en visite à Ouagadougou.

«Nous sommes  là  aujourd’hui  pour voir quelles sont les contraintes et les difficultés  et  pour trouver des solutions», a déclaré Mam Sait Jallow, par ailleurs, directeur régional de l’OACI, zone Afrique de l’Ouest et du Centre. A  l’en croire, le projet  qui a commencé depuis  2016  et  devait se  terminer  en juillet  2017,a consisté  à renforcer  l’aspect de supervision  au niveau de l’aviation civile et aussi les aspects opérationnels au niveau de l’aéroport.

  1. Jallow a cependant salué le Burkina Faso pour les résultats positifs  suite  à  l’audit mené par l’OACI en octobre 2017. «Le Burkina a reçu de cet audit  un certificat de reconnaissance  du président du Conseil de l’OACI  et je suis là pour féliciter  le gouvernement burkinabè», a-t-il  indiqué. Le directeur régional de l’OACI a également félicité le gouvernement  de cette «vision ambitieuse» qu’est  le projet  de construction de l’aéroport de Donsin qu’il affirme avoir visité.

Et de renseigner que «dans  beaucoup de pays africains il y a un manque d’infrastructures» pour l’aviation  alors qu’en matière de développement économique le transport aérien est un  moteur. «C’est prévu que  d’ici à 2030  le trafic aérien au niveau mondial va doubler,  mais  la question  qui se pose est de savoir si nos pays sont prêts à accueillir ce trafic et bénéficier économiquement parce qu’il faut les infrastructures et les autres aspects  nécessaires», a-t-il expliqué.

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) est une structure qui dépend des Nations unies. Elle a été créée le 4 avril 1947 et son siège se trouve à Montréal au Canada. Son rôle est de participer à l’élaboration des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique international.

Alexandre TRAORE

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