Triple enlèvement de 350 personnes en 1 semaine au Nigeria : « EMI LOKAN » pour Bola Tinubu de les ramener !

Triple enlèvement de 350 personnes en 1 semaine au Nigeria : « EMI LOKAN » pour Bola Tinubu de les ramener !

 

 

Plus de 350 personnes enlevées en une semaine même pour le pays le plus peuplé de l’Afrique de l’Ouest, ça fait beaucoup. Dernier en date de ces enlèvements à répétition celui opéré dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’Etat du Niger à l’Ouest du pays où 303 élèves et 12 enseignants ont été enlevés par des individus lourdement armés lesquels ont abattu un vigile. Dans une école catholique ! Celle de Sainte Marie.

 

Ce qui met de l’eau au moulin du président américain Donald Trump, qui menace de débarquer les Boys au Nigeria pour mettre fin à la martyrologie des ouailles de cette confession religieuse.

 

Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 novembre 25 lycéennes de l’internat pour filles de Maya dans l’Etat de Kebba (Nord-Ouest) avaient fait l’objet de rapt. Un contexte qui a contraint les autorités à fermer les écoles dans ces Etats et à organiser des battues par la police et l’armée pour retrouver les otages.

 

Cette loi des séries rappelle les douloureux évènements de Chibok où 300 lycéennes avaient été enlevées par la secte Boko Haram et créé le mouvement « Bring Back our girls » qui suscita un émoi planétaire.

 

Les enlèvements de la semaine écoulée projettent le chef de l’Etat nigérian Ahmed Bola Tinubu au premier plan.  Non seulement en tant que chef suprême des armées et père de la nation mais aussi parce que ça mauvaise image pour un grand pays comme le Nigeria. « EMI LOKAN » tel était son slogan de campagne électorale en langue yoruba « c’est mon tour d’être président », un slogan qui lui a porté chance. Monsieur le président « Emi Lokan to Bring back them ». C’est à vous de ramener ces personnes prises à leurs familles.

 

La problématique des kidnappings avec demande de rançons a atteint des proportions inquiétantes au Nigeria. Crapules de grands chemins ou terroristes, ce fonds de commerce alimente bien ces actes criminels. Phénomène récurent, enlever un enfant d’une riche famille pour réclamer une forte somme est devenu banale et a touché la sphère du grand banditisme. Ces 3 cas ôtent le doute que ce sont des actes isolés mais bien ceux d’organisations bien structurées.

 

C’est une question d’Etat qui touche à la limite la sûreté de l’Etat car lorsque des individus arrivent à commettre de telles forfaitures, il y a absence ou faiblesse d’Etat. Plus que des solutions conjoncturelles à chaque rapt, tel que retrouver les auteurs, il faudra maintenant traiter le mal à la racine. Dans ce Nigeria victime souvent de son gigantisme et un peu de son caractère fédéral, aucun problème n’est à négliger.

 

Depuis des décennies, chaque président nigérian reçoit comme legs la question sécuritaire notamment Boko Haram mais aussi d’autres soucis nationaux comme les velléités sécessionnistes liées au partage de la manne pétrolière mais de plus en plus ce genre de problèmes tels que les enlèvements de personnes. L’urgence, c’est ramener sains et saufs ces otages mais trouver une parade holistique à ces rapts monnayés ou pas.

 

ZDZ

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR