Valse des premiers ministres et crise politique en France vue du continent : Quel démiurge pour réformer un pays « irréformable » ?

Valse des premiers ministres et crise politique en France vue du continent : Quel démiurge pour réformer un pays « irréformable » ?

 

 

Depuis les années 90 avec Chirac-Mitterrand jusqu’à Emmanuel Macron en passant par Nicolas Sarkozy, les réformes en France se sont toujours heurtées à une bronca populaire qu’ont exploité les coteries politiques, soit pour nuire à des adversaires, soit pour monter électoralement.

 

Droite-Gauche-extrême Gauche et Droite se mangent le nez sur de vrais problèmes pourtant qui ne demandent qu’à être résolus. Le Mouvement « Bloquons Tout », lancé par LFI de Mélenchon, reconduit hier, illustre cet état de fait. Surtout la valse des premiers ministres, Michel Barnier et François Bayrou est symptomatique d’une crise politique exceptionnelle sous la 5e République. Une France bloquée depuis plus d’un an et que d’aucuns attribuent à Emmanuel Macron, coupable d’avoir dissous l’Assemblée nationale suite aux Européennes. Et de nos jours, les adversaires de Jupiter s’apprêtent à pointer le pouce vers le bas pour crucifier Sébastien Lecornu, lequel ahane depuis 3 semaines à former un gouvernement qui résistera aux fourches caudines de LFI et RN et Cie. Mais, est-ce la faute principale de Jupiter sur ce tangage politique qui frôle la crise de régime ? Pas totalement, vu d’Afrique, surtout dans l’ex-glacis français qui estime que si Macron n’a pas su lire rapidement la volonté de changement du partenariat France-post-colonies, à l’intérieur, on peut certes lui reprocher beaucoup d’erreurs, mais l’exacerbation de cette situation lui incombe autant que ses adversaires, arc-boutés de nos jours, soit à nouvelle dissolution, soit au départ simple de Macron de l’Elysée, et qui poussent à la roue pour ça et à une présidentielle anticipée.

En vérité, la France fait face à la difficulté de se réformer. Un pays irréformable s’il en est. Et c’est l’occasion, surtout que la question migratoire fait partie à part entière de ces réformes, c’est l’occasion pour les uns et les autres de comprendre que si l’immigration n’est plus une chance pour la France, elle n’est pas non plus le responsable du mal-être français. Le OQTF, ces Africains qui vivent en France et ne veulent pas se plier aux lois, tout ça c’est vrai, mais c’est à l’Hexagone de faire sa mue pour retomber sur ses 2 pieds, par les Français et avec les Français. Les Africains de plus en plus sourcilleux de leur souveraineté ne peuvent que se plier à l’autorité de la chose réformée.

Aujourd’hui au Faso

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR