Après l’affaire Astou Sokhna, voici le Sénégal frappé de nouveau encore par le sort dans la cité de la Confrérie des Tidjanes à Tivaouane : 11 bébés ont fait l’objet d’autodafés dans l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh endeuillant une ville sainte et tout le Sénégal.
Toute activité du sommet de l’UA cessante à Malabo, le président Macky Sall a déboité au pays pour marquer sa compassion aux familles affectées et promettre qu’on revoie de fond en comble tout le système sanitaire néonatal. En effet, après le décès de Sokhna en travail, la mort de ces 11 nouveau-nés repose la problématique d’un département de la Santé carrément obsolète où à tout le moins qui doit faire l’objet de sérieux réglages.
Le plus «Jamais ça !» que le chef de l’Etat a lancé à Tivaouane et l’affect qu’il a manifesté dans cette ville sont des signaux forts et tout autant que aussi le congédiement du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui est au gouvernement depuis 8 ans. On le disait indéboulonnable depuis le gouvernement Dionne et effectivement comme les plumages au contact de l’eau, l’homme était reconduit dans les gouvernements successifs. Même si sa bérézina lors des Locales du 23 janvier dernier ont écorné son invulnérabilité politique. Est-ce ce passif qui mêlé à sa responsabilité morale du drame de Tivaouane qui ont emporté le ministre de la Santé ? En tout cas, il paie cash, la mort des 11 bébés et Macky Sall a réagi en chef d’Etat, en montrant qu’un ministre, même un premier ministre est un fusible qui saute lorsque l’encéphalogramme politique ou social dans le yoyo.
La rédaction
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