11 septembre 2001 aux USA : Vingt ans après, l’international terroriste fait toujours des ravages

11 septembre 2001 aux USA : Vingt ans après, l’international terroriste fait toujours des ravages

Le 11 septembre 2001, les Etats-Unis, première puissance mondiale connaissaient la plus grande attaque terroriste jamais enregistré sur leur sol. Des terroristes à bord de deux avions de ligne détournés, s’écrasent contre les tours jumelles du World Trade Center de New York. Quelques temps après, elles s’effondrent l’une après l’autre. Plus de 1 000 personnes meurent après cette attaque sans précédent menée par un commando du réseau Al-Qaïda. S’en suivra alors une longue guerre contre le terrorisme et contre les commanditaires de cet assaut que les Américains n’ont pas vu venir. Vingt ans plus tard, les Etats-Unis portent encore les stigmates de ces attentats, qui peinent à livrer leur verdict réel en termes de victimes.

A travers ces attaques qui ont surpris mêmes les services de renseignements les plus tuyautés, l’international terroriste qui poussait ses premiers cris de vagissements sur des théâtres plus éloignés, venait de naître. Plus rien ne sera donc comme avant. Bruxelles, Paris, Moscou, … aucune capitale n’est épargnée. Tour à tour, plusieurs pays occidentaux, jadis réputés pour leur sûreté et les capacités opérationnelles de leur service de renseignements seront pris de court et frappés à leur tour par l’hydre terroriste. Le Moyen-Orient, terreau plus fertile, connaitra aussi sa part de douleur avec l’apparition de plusieurs groupes fondamentalistes qui ne cachent plus leur «radicalisation». 

En Afrique, la chute du guide libyen après plusieurs mois de combats contre les insurgés venus de Benghazi appuyés par les Forces de l’OTAN fait sauter le verrou sécuritaire du Sahel et de nombreux groupes armés déferlent sur les pays sahéliens. Le Mali sera rapidement pris en tenailles, puis le Niger et enfin le Burkina Faso. Très mal préparées, les armées ont du mal à faire face à la nouvelle donne et des pans entiers de territoire tombent sous le contrôle des groupes armés terroristes, qui y dictent leur loi. Encore appelés Hommes armés non identifiés (HANI), les groupes armés recrutent au sein des populations des zones où la présence de l’Etat fait défaut.

D’abord orientées vers les agents de la force publique, (policiers, agents des eaux et forêts, douaniers, gendarmes puis militaires)   on assiste depuis quelques années à des massacres à grande échelle de populations civiles. Ces incursions meurtrières au goût d’expéditions punitives, rappellent les razzias du 19e siècle, lors des campagnes d’invasions. Selon l’ONU,  dans ces trois pays, plus de 4 000 décès  dus à cette violence ont été signalés en 2019, contre 770 décès en 2016.

Malgré les moyens colossaux employés dans la lutte contre ces hordes terroristes et la création d’une Force conjointe le G5 Sahel, regroupant le Tchad, le Niger, la Mauritanie, le Mali et le Burkina Faso, sous la houlette de la France présente avec plus de 5 000 soldats, l’éclairci peine à se manifester. Prises en étau, les populations civiles n’ont plus d’autres choix que de fuir leur foyer vers des zones moins dangereuses. L’action humanitaire cible des combattants terroristes arrive au compte-gouttes et la situation tarde à connaître une nette amélioration. Vingt ans après le 11 septembre 2001, l’hydre s’est dotée de ramifications à travers le monde et fait des ravages et demain semble n’être pas toujours la veille.

Davy Richard SEKONE

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