Les 13 signataires de l’Accord de suivi de la situation dans l’Est de la RD Congo étaient tous là ce 6 mai à Bujumbura, tous, sauf le Rwanda, pays concerné au premier degré et le Kenya dont un corps expéditionnaire est à Goma pour aider les militaires congolais à chasser les rebelles du M23.
Cette rencontre de la Communauté Est africaine se voulait un conclave-bilan, mais avec Paul Kagame aux abonnés absents et Uhuru Kenyatta qui est pourtant à la baguette de ce dossier, avec ces 2 grands absents, on s’est contenté de marottes comme les appels au calme et les condamnations.
«La République du Rwanda sous le couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’elle a ressuscité s’est donnée la liberté d’agresser et d’envahir une partie du Nord-Kivu en RDC», lança le président Felix Tshisekedi comme salve contre son voisin. Et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres d’entonner un hymne à la paix «Déposez les armes et rejoignez le processus du DDR».
Ce 11e sommet a pris les allures de simples incantations déjà entendues à d’autres rencontres précédentes. C’est dommage pour un Accord d’Addis qui fête ses noces d’étain (10 ans).
Néanmoins, la CEA a voulu jouer son rôle jusqu’au bout en s’intéressant aussi au Soudan où les canons font cracher la poudre et ce fut le lieu pour le président Bujumburais d’appeler les protagonistes à un cessez-le-feu.
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