13e édition du Ciné droit libre  : «Henri Sebgo»  comme tête d’affiche

13e édition du Ciné droit libre : «Henri Sebgo»  comme tête d’affiche

La 13e édition de Ciné droit libre a démarré samedi dernier, et pour faire le point à mi-parcours, le comité d’organisation était face à la presse, ce mardi 12 décembre 2017, à Ouagadougou. En plus de cela, le coordonnateur Abdoulaye Diallo a dévoilé le programme du mercredi 13 décembre, jour anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo. Le soir du 13 décembre, il est prévu entre autres, une projection du film Borry Bana, une émission spéciale animée par Sams’K Le Jah avec des amis du disparu et des personnes qui ont été impliqués d’une manière ou d’une autre, dans l’affaire, un concert du meilleur groupe reggae de l’Afrique de l’Ouest,  R light de la Côte d’Ivoire.

L’édition 2017 de Ciné droit libre a démarré samedi dernier, et se poursuit jusqu’au samedi 16 décembre prochain, avec des invités tels que Souleymane Cissé, double Etalon d’or au FESPACO, le groupe R light, meilleur groupe reggae d’Afrique de l’Ouest, Silvestre Amoussou, Etalon d’argent au 25e FESPACO, et l’invité spécial et parrain, Lilian Thuram, ancien footballeur international français.

«Chaque fois qu’on organise le festival, on essaie de créer des petits points de presse pour partager des informations avec les journalistes et leur permettre d’échanger avec des invités de l’évènement», a expliqué le coordonnateur du festival, Abdoulaye Diallo.

De ses dires, les trois premiers jours du festival ont donné beaucoup de satisfaction à lui et aux siens, parce qu’ils ont fait une ouverture au Ciné Burkina avec une salle pleine et un programme apprécié. En plus, le débat du 10 décembre au CBC, a été relevé et a connu la présence de l’UE, l’OIM, l’Etat burkinabè, la société civile. «Hier, l’équipe était à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou où une fresque a été réalisée, ensuite le spectacle du KPG à l’université qui a été apprécié, les projections dans les zones non loties ont été de vrais succès», a-t-il expliqué.

La célébration du 13 décembre 2017

L’an dernier, à l’occasion de la commémoration du 13 décembre, Ciné droit libre avait tenu l’opération coup de point. «Cette fois, nous avons donc décidé de rester dans la symbolique de l’œuvre journalistique de Norbert Zongo», a confié M. Diallo. D’où la production d’une œuvre spéciale de l’Indépendant qui comporte le premier article de Norbert Zongo, paru en 1993 et son dernier écrit. «On y retrouve également des contributions de la génération Norbert Zongo, c’est-à-dire ceux qui se sont engagés, suite à l’assassinat de l’homme, pour combler le vide qu’il a laissé», a ajouté le coordinateur.

A l’en croire, initialement ce numéro devait être distribué gratuitement, mais vu que le 1er décembre dernier, la maman de Norbert, Augustine Nana/Zongo, s’en est allée, «nous nous sommes demandé pourquoi ne pas le vendre au prix symbolique de 200 FCFA comme il était vendu à l’époque et reverser les recettes à la famille pour les funérailles de la maman».

En attendant, le soir du 13 décembre, il y a un programme spécial : projection du film Borry Bana, juste après, il y a une émission spéciale, animée par Sam’s K Le Jah avec des amis du disparu, des gens qui ont été impliqués d’une manière ou d’une autre, dans l’affaire. Pendant que l’émission se déroulera, deux artistes que sont Timpous, va reprendre les grandes caricatures de l’Indépendant et Deris va faire un portrait de Norbert Zongo. «On termine la soirée avec du reggae avec R light de la Côte d’Ivoire, meilleur groupe reggae de l’Afrique de l’Ouest», a indiqué Abdoulaye Diallo.

L’hymne aux migrants

Chaque année, plus de 5 millions de personnes quittent leur maison, pour fuir guerres, dictatures ou chômage. Ils rêvent simplement d’un avenir meilleur. Ce rêve se transforme souvent en drame : abandonnés en plein désert, noyés dans la mer, arrêtés et détenus dans des conditions inhumaines. Que faire donc pour respecter les droits de chaque homme, chaque femme migrant ? Comment éviter encore plus de drames ?

Ciné droit libre s’est engagé sur la question et a décidé, non seulement de consacrer cette édition à la question migratoire, mais aussi, de produire une chanson, une sorte d’hymne aux migrants pour continuer la sensibilisation. Cette chanson qui va rassembler des artistes du Burkina et d’ailleurs parlera de migration. «Ce n’est pas pour dire aux gens : ne partez pas, restez, mais pour que chacun donne un peu son sentiment parce que très souvent devant ce genre de sujet, ce sont les autres qui en parlent à notre place», a laissé entendre Didier Awadi. Participent à l’œuvre, Didier Awadi, Smokey, Tiken Jah Fakoly, Mylmo du Mali, Dicko Fils, Patrick Kabré, Malika la Slameuse, Awa Boussim, Martial Palochi.

Aline Ariane BAMOUNI

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