La lutte contre le terrorisme, la visite du président français, Emanuel Macron, au Burkina Faso, le partenariat entre la France et le Burkina Faso sont les sujets sur lesquels l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes, s’est attardé, lors du discours marquant la célébration de l’indépendance de son pays. C’était le samedi 14 juillet 2018, à sa résidence, en présence des Français résidant au Burkina Faso, des politiques burkinabè, des diplomates d’autres pays, etc.
Chaque 14 juillet, les «bleu-blanc-rouge» célèbrent l’indépendance de leur pays. Cette année, ils n’ont pas dérogé à la règle. Les Français résidant au Burkina Faso ont en effet, eux-aussi célébré l’indépendance de la France, ce samedi 14 juillet 2018, à la résidence de l’ambassadeur. C’est l’ambassadeur Xavier Lapeyre de Cabanes en personne qui a présidé la cérémonie. Comme chaque année, il a prononcé un discours que l’on peut qualifier d’espoir pour le peuple burkinabè dans sa lutte contre le terrorisme. Il l’a dit, la France et le Burkina Faso sont des ennemis des terroristes. A l’en croire donc, ce sont deux Etats qui ont décidé d’unir leurs forces pour lutter contre le phénomène djihadiste, contre les groupes djihadistes qui sèment la terreur et qui cherchent à déstabiliser la sous-région. Se voulant rassurant, l’ambassadeur a rassuré que c’est ensemble, que les deux peuples, à savoir français et burkinabè, vont combattre et vaincre ce mal qui sème le chaos, partout où il passe. Sur cette même lancée, il va soutenir : «ce n’est pas parce qu’on est menacé, qu’on va fuir comme des lapins». A travers cette déclaration, le diplomate a voulu rassurer le peuple burkinabè que quoi qu’il advienne, la France restera toujours aux côtés du Burkina Faso, dans cette lutte contre le terrorisme. «On est conscient qu’on va prendre des coups, c‘est normal, puisqu’on se bat, mais il faut qu’on montre qu’on est les plus forts et qu’ensemble, on va vaincre le mal», a-t-il soutenu. Xavier Lapeyre de Cabanes a insisté sur la formation des hommes engagés dans cette lutte et a souligné que son pays apporte déjà, sa contribution, en formant les soldats des pays formant le G5-Sahel. De même, il souligne que la force française Barkhane, basée au Mali, peut apporter un appui aux forces burkinabè engagées avec d’autres forces de la sous-région contre le terrorisme.
Le premier des Français au pays des Hommes intègres est également revenu dans son discours, sur la visite du président français, Emmanuel Macron, dans la capitale burkinabè. Selon son analyse, cette visite a contribué à la relance des relations bilatérales entre le Burkina Faso et la France. Il a rappelé le discours de Ouagadougou prononcé par le président français, lors de ladite visite qui, d’après lui, a marqué, non seulement en France, mais aussi au Burkina Faso comme dans beaucoup de pays africains.
La France, le partenaire incontournable du Burkina Faso
Cela fait plus d’un demi-siècle que la France et le Burkina Faso sont en partenariat. A en croire le ministre des affaires étrangères, Alpha Barry, elle est d’ailleurs un partenaire très important, car «elle est le premier donateur du Burkina Faso, en termes d’aide publique au développement», a-t-il souligné. Il estime l’appui du pays «bleu-blanc-rouge» à un peu plus de 50 milliards de francs CFA par an. Il confie également que son appui à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) est très important. A titre d’exemple, le ministre a rappelé que lors de la conférence de Paris, la France a annoncé soutenir le Burkina Faso à un montant de 302 milliards de francs CFA, qui va s’exécuter, à travers l’Agence française de développement (AFD). A en croire Alpha Barry, jusqu’ici, ça se déroule très bien.
Edoé MENSAH-DOMKPIN
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