160 tués par des attaques dans l’Etat du Plateau au Nigéria :  Tinubu face aux «Bandits»   

160 tués par des attaques dans l’Etat du Plateau au Nigéria : Tinubu face aux «Bandits»  

A chaque président, du Nigéria,  ses problèmes de violences, de guérilla et de terrorisme. Après Muhamudu Buhari, qui avait promis à son investiture d’éradiquer Boko Haram, voici Ahmed Bola Tinubu, confronté à l’autre menace terroriste appelée «Bandits». Lesquels se sont signalés ce jour de Nativité par des estocades sanglantes dans l’Etat du Plateau, au Centre du Nigeria, étalant 160 victimes sur le carreau. Les localités souffre-douleur de ces nouveaux croquants sont les circonscriptions de Mangu, Bokkos et Barkin-Ladi.

La tragédie qui a débuté le 22 décembre, a pu prospérer par l’impéritie des autorités locales, selon Amnesty international, des autorités qui ont été incapables ni de prévenir, encore moins de repousser ces assassins.

Une autre menace pour le Nigeria, pas si nouvelle que ça en réalité, car ces bandes criminelles qui écument les villes, sont connues depuis sous le nom de «Bandits». En fait, durant la semaine de Noël, une vingtaine de villages a connu ces attaques de «Bandits», avec ce chiffre de 160 tués, et plus de 300 blessés, transportés dans les hôpitaux de Bokkos, Barkin-Ladi, ….

Les populations de ces villes, les familles des victimes, les rescapés et évidemment les droits-de-l’hommistes, demandent une enquête impartiale et circonstanciée.

Mais, au-delà de cet acte, les «Bandits» constituent un grand défi pour le nouveau président, Bola Tinubu, car déjà, avec la secte sanguinaire de Boko Haram, le pays peine à en venir à bout, les sécurocrates oscillant entre victoires fugaces, accusations de bavures, si ce n’est des défaites sous forme de présence sur les lieux après les crimes. La plus grande armée de la sous-région et de la CEDEAO devrait pourtant pouvoir mettre fin à ces banditismes, guérillas itéractifs qui ensanglantent le Nord et Centre du pays.

Si cette armée constitue une force, qui peut aller imposer l’ordre hors des frontières (ECOMOG), il est un impératif catégorique, qu’elles puissent faire cesser les activités criminelles de Boko Haram et maintenant de «Bandits» !

Le chef de l’Etat Ahmed Bola Tinubu, qui n’est pas militaire comme son prédécesseur, mais dont on dit qu’il a le caractère bien trempé, devrait en faire une priorité. Le géant au pied d’argile dont il a hérité des forces et faiblesses a besoin d’une pacification en plusieurs de ses pans territoriaux.

Dans ce pays fédéral, qu’il connaît bien pour avoir été un bon gouverneur de Lagos, il doit aussi maîtriser du bout des doigts les questions sécuritaires du Nigeria. Et aussi, les esquisses de solution. Et c’est maintenant que ça urge qu’il commence, car si Bandits et Boko Haram font la jonction ou infestent des Etats entiers, tout son mandat sera de courir après la paix, si fragile, et si difficile à obtenir, dès lors que le terrorisme s’installe !

La REDACTION

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