18 tués dans une attaque à Banibangou au Niger : Grande vigilance au Sahel de l’après-Barkhane au Mali

18 tués dans une attaque à Banibangou au Niger : Grande vigilance au Sahel de l’après-Barkhane au Mali

Encore Banibangou dans la région de Tillabéri ! L’assaut mortel a eu lieu le dimanche 20 février dernier, et c’est deux jours après qu’on a pu établir la macabre comptabilité : 18 personnes tuées. Ce sont de pauvres passagers d’un camion reliant les localités de Taroun et Tizigorou qui ont fait les frais de cette attaque terroriste, dans ce Banibangou, ville-martyr, s’il en est puisque régulièrement elle est la proie de ces coups sanglants.

Il y a eu l’attaque du 15 mars 2021, soit 3 semaines après l’élection du président Mohamed Bazoum. Puis il y eut la grande tragédie du 2 novembre au cours de laquelle une centaine de villageois fut massacrée.

Avec cette nouvelle estocade à Banibangou, dans la région des 3 frontières, c’est la question de l’après-Barkhane et Takuba au Mali, et la stratégie de riposte au Sahel qui sont reposées.

Lors de l’officialisation du départ des 2 opérations du Mali, faite le 17 février dernier, il a été question de leur redéploiement. Et le Niger avait été identifiée pour accueillir une partie des soldats de Barkhane, le Bénin semble intéressé, mais comme l’a souligné les présidents Ouattara et Bazoum, le péril en la demeure, plus spécifiquement, au Sahel est décuplé par le vide laissé par Barkhane que se dit comblé par Wagner, mais aussi par difficultés des armées nationales à combattre ces ennemis asymétriques…

A la vérité, autant on ne sait pas si Barkhane ou Takuba, après des années de batailles, viendront à bout du terrorisme, autant, l’après-elles est lourd d’incertitudes et de dangers.

Une grande vigilance s’impose, car dans ce Sahel, les maillons faibles demeurent le Burkina et le Mali, la Mauritanie et le Niger tenant un peu le coup, surtout le pays de Gazouani qui aura réussi à pacifier son désert, et faire taire les armes des terroristes et les rapts. Grande vigilance au Sahel donc pour l’après-Barkhane et Takuba, car rien n’est joué, loin s’en faut.

La REDACTION

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR