L’honnêteté intellectuelle nous oblige à dire que nous, nous sommes trop fiés à ce général Oligui, tombeur de la camarilla Bongo, qui avait commencé à nettoyer les écuries de cette famille régnante, dont il faisait partie d’ailleurs. Nous avons cru détecter un parfum de sincérité chez cet officier supérieur gabonais, lorsqu’il a fait croire qu’il ne serait pas candidat à la prochaine présidentielle.
Croyant benoîtement peut-être qu’il existe toujours ce genre d’officier, qui perpètre un pronunciamiento, organise une transition, remet le pays sur les rails, tient des élections et repart en caserne ! Quitte à ce que le peuple aille le chercher après à la ATT, Salou Djibo… Hélas, nous semblons avoir joué bidet.
Au fur et à mesure que la date du scrutin approche, on sent la tentation du palais de bord de mer faire frémir notre général Oligui. Certes, il cache bien son jeu, mais le peut-il pour longtemps ? Que nenni ! Car qui peut croire que cette constitution taillée sur mesure avec aval référendaire le 12 novembre 2024, et les partisans camouflés dans des OSC et regroupements lesquels lancent des supplications pour qu’il soit candidat, qui peut croire que tout cela a été fait pour qu’un autre se fasse élire que le général Oligui ?
A l’évidence, si le masque n’est pas tombé, ce grand écart auquel se livre l’homme du 30-Août ne tiendra pas durablement ! D’autant plus qu’on ne voit pas au niveau de l’opposition des têtes émerger, sauf la vieille garde qui a fait des aller-retour chez les Bongo ! Tant qu’à faire, le général Oligui se dit que militaire, et oint avec les suffrages universels, il pourra dépêtrer le Gabon de sa situation actuelle.
Alors, mon général sortez du bois, car ce suspense que vous voulez entretenir s’effiloche chaque jour. La révision des listes électorales qui a débuté le 2 janvier, finit dans une semaine. Et le 12 avril 2025, jour de la présidentielle, c’est déjà demain !
La REDACTION
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