Après le Sénégal, cap sur le Niger pour le chancelier allemand Olaf Scholz, une visite à multiples détentes dont la principale est la lutte contre le terrorisme. Car là dans ce pays touché par cette guerre indiscriminée que la Bundeswehr l’armée allemande est présente à Tillia dans la région de Tahoua, où ses soldats font bénéficier à leurs frères d’armes nigériens, une formation spéciale, à travers l’Opération Gazelle, formation de «grande qualité», a laissé entendre le président Mohamed Bazoum.
On ne le sait que trop, après le départ de Barkhane et Takuba du Mali, c’est le Niger qui va accueillir une partie des 2 400 soldats tricolores et les 900 de Takuba, la force européenne, au sein de laquelle, l’Allemagne compte d’ailleurs des soldats, sans oublier la MINUSMA également.
En fait, ce séjour nigérien du chancelier allemand est la marque que ce pays est aligné sur la Communauté internationale sur la lutte contre le terrorisme au Sahel que mène le Niger, en collaboration avec la France et d’autres pays africains. Barkhane et Takuba ont le feu vert de l’Allemagne et Gazelle qui est spécifiquement allemande, basée à Tillia, laquelle est une réussite de l’avis des soldats nigériens, Gazelle donc va connaître une rallonge, temporelle et c’est ainsi qu’au-delà de décembre prochain, date à laquelle elle devait prendre fin, elle se poursuivra.
Au Niger, c’est une visite placée sous le sceau de l‘intensification de la lutte antiterroriste, à travers des soldats expérimentés et bien formés, et à l’heure de cette mode dont raffolent les Africains, qui s’appelle «diversification» de partenaires, le Niger vient de montrer que l’Allemagne fait partie de ses alliés logistiques, donc avis à ceux qui portent les œillères et qui ne voient que la France au Niger pour des raisons inavouables camouflées derrière un panafricanisme débridé et une frénésie alimentaire qu’ils ont tout faux !
Pour ce premier baptême de feu africain du remplaçant de Mum, Angela Merkel, car c’est le premier séjour d’Olaf Scholz en Afrique, pour cette première donc, on peut y lire aussi la géopolitique (Sénégal), l’économie (Afrique du Sud) et enfin la lutte contre le djihadisme (Niger).
La coopération sécuritaire Allemagne-Niger se porte donc à merveille, et ce séjour vu en creux, met également en exergue que Mohamed Bazoum n’a pas «vendu» le Niger à la France, mais comme il n’a eu de cesse de le répéter, le Niger coopère sécuritairement avec les USA, le Canada, la France, et tous ceux qui peuvent appuyer le pays à combattre le terrorisme au Sahel, mais tout en précisant qu’il ne s’agit pas de substituer les militaires étrangers à ceux du Niger, mais de les aider par des formations comme Gazelle, ou par des couvertures aériennes.
Ce n’est d’ailleurs pas le Burkina Faso qui déniera l’efficacité de la puissance aérienne, avec la prouesse de Bourzanga de ce 21 mai dernier au cours de laquelle, l’armée burkinabè par sa bravoure a repoussé 200 terroristes en étalant 35 sur le carreau, grâce aussi à l’appui aérien de Barkhane et du Niger. Le chancelier Olaf Scholz est donc passé au Niger pour saluer aux côtés de son homologue nigérien Mohamed Bazoum, une success story de coopération sécuritaire qui s’appelle : Gazelle.
La REDACTION
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