C’est la concrétisation des menaces proférées par le président le Gl Mamady Doumbouya lors des vœux 2025 à la Nation : quiconque se piquera d’être un pêcheur en eaux troubles se verra appliquer les rigueurs de la Loi .
Il faut qu’en Guinée on se le tienne pour dit !Aliou Ba président du Model est manifestement le premier à goûter cette verticalité judiciaire ou plutôt du pouvoir de la Transition. Le discours du Gl président ce 31 décembre 2024 ou de grands paragraphes ont été réservés à l’hypothetique processus électoral dont les lineament restent à tracer, ce processus qui passe par la case référendum constitutionnel se heurte à une réalité crue:
Des élections avec qui si les acteurs en l’occurrence les leaders politiques sont soit en exil soit embastillés ? Celloun Dalein Diallo de l’UFDG est en exil , Sidya Touré de l’UFR également. Sans compter l’ex président Alpha Condé du RPG exilé lui aussi . Il est vrai que les hommes politiques et ceux de la societé civile et meme des médias devraient aussi savoir langage garder .
On peut critiquer un chef d’État dans le respect et la courtoisie . Le bon adversaire politique disons l’opposition ne rime pas forcément avec obsequiosité ,véhémence voire l’invective !
On peut ne pas être d’accord avec le président de la république mais c’est le président il est à lui seule une institution , il est garant de l’État , on ne saurait le pourfendre à tout vent sans en subir les conséquences même dans les démocraties aseptisées ! Ceci dit la réquisition du procureur requérant 2ans ferme contre le patron du Model pour # offense au chef de l’État Mamady Doumbouya # est disproportionnée !
Et avec tout ce qui se passe depuis plusieurs mois comme l’emprisonnement des 2 leaders du FNDC ( Foninké Mingué et Billoh Ba) ,les relations très mauvaises avec la presse et l’horizon transitionnel non dégagé le cas Aliou Ba vient alourdir davantage une chape de plomb qui se fait plus pesante depuis le 5 septembre 2021! Et c’est au Gl Doumbouya et à lui de décrisper cette atmosphère.
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