Découverte macabre en Afrique du Sud dans un township d’East London. Une vingtaine de cadavres de jeunes, morts sans blessures apparentes, ont été découverts dimanche dans une boite de nuit de fortune. Selon la police locale qui enquête sur la cause de ces décès de masse, ces corps ne présentent aucune blessure apparente. A en croire le porte-parole de la police, l’âge des victimes varie entre 18 à 20 ans. Face à ce drame qui endeuille la Nation Arc-en-ciel, les questions se bousculent. De prime à bord, les services de santé écartent la thèse d’une bousculade ou d’un mouvement de foule pour expliquer la survenue de ce drame. Qu’est-ce qui a bien pu causer ce drame ? Mystère et boule de gomme, dans un pays encore sous le choc. Il n’en fallait pas plus pour laisser libre-cours à la rumeur et à toutes les hypothèses.
Au moment où les familles de la vingtaine de victimes sont dans l’expectative et le questionnement, c’est tout l’environnement des «shebeens» ou «taverns» où débits de boisson informels qui ont poussé comme des champignons dans les townships des villes d’Afrique du Sud, sous le regard impuissants des pouvoirs publics qu’il faut indexer. C’est donc le prix de l’insouciance publique et du laxisme des autorités que paie la société sud-africaine à travers cette vingtaine de macchabées découverts au petit matin du dimanche 26 juin 2022. Par ailleurs, ce drame pourrait constituer une alerte pour tous autres pays africains où des bars et boites de nuit s’ouvrent avec une certaine facilité déconcertante et font le lit de tel drame sans précédent. Tout en compatissant à la douleur des familles endeuillées, ce drame vient rappeler la nécessité et l’urgence d’assainir et de nettoyer dans les profondeurs de ce milieu vicieux qui attire la jeunesse et la tue à petit feu si ce n’est en masse comme ce fut le cas pour ce samedi 25 juin 2022.
La rédaction
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