De graves accusations avaient été portées contre sa personne à savoir « d’être de connivence avec les forces du mal et de collaborer avec des membres des groupes terroristes » qui endeuillent le Burkina Faso. Tout était parti de l’embuscade meurtrière tendue à une patrouille de l’armée par des hommes armés à Toéni dans le Sourou. S’en était suivi » une grogne des éléments qui voulaient en découdre avec lui l’accusant de la pire des manières : « avoir communiqué avec les assaillants trente minutes avant l’embuscade ». Et c’était le début de ses ennuis. Le chef de l’Etat en déplacement aux Etats-Unis, informé de la situation. Pieds au plancher, informe l’opinion qu’au vu des éléments portés contre lui, il est relevé de ses fonctions en « attendant les conclusions de l’enquête ».
Deux semaines après, tout semble assez clair à présent. Le lieutenant-colonel Souleymane Sanou, chef de corps du 23e Régiment d’Infanterie Commando de Dédougou (RIC) n’est ni de près ni de loin lié à cette accusation. Selon plusieurs sources militaires, l’homme serait victime de sa rigueur dans le commandement de la troupe et serait aussi victime d’une cabale de plusieurs chefs militaires. Donc, aucune communication téléphonique n’a eu lieu entre lui et les assaillants de Toéni. Aujourd’hui, blanchi par l’enquête interne, le lieutenant-colonel a selon une source militaire été muté à la division des opérations de l’Etat-major de l’ armée de terre qu’il aurait déjà rejoint depuis quelques jours.
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