Les Etats-Unis d’Amérique ont célébré le mercredi 4 juillet 2018 ses 242 ans d’indépendance. A l’ambassade des Etats-Unis au Burkina où a eu lieu cette célébration sur le thème : «je m’engage-engagement», l’ambassadeur Andrew Young, au cours de son allocution, est revenu sur l’apologie des Etats-Unis tout en louant l’effort du peuple burkinabè dans la marche vers la démocratie.
4 juillet 1776 – 4 juillet 2018. Les Etats-Unis ont 242 ans d’indépendance. Cette cérémonie qui s’est déroulée le mercredi 4 juillet 2018 à l’ambassade américaine à Ouagadougou a connu la présence de plusieurs autorités burkinabè à l’image de Simon Compaoré, de Rosine Coulibaly et bien d’autres. «Le 4 juillet 1776, 56 jeunes représentant des colonies américaines se sont engagés à créer un nouveau système de gouvernance démocratique avec les mécanismes d’auto-correction de l’équilibre des pouvoirs et la vision que chacun était libre de participer et de travailler à améliorer sa communauté», a déclaré Andrew Young, ambassadeur des Etats-Unis à l’entame de son discours. Pour lui, en signant la déclaration d’indépendance, ces 56 jeunes se sont engagés dans une expérimentation qui depuis lors, a été la source d’inspiration des gouvernements représentatifs dans le monde entier. «Réaliser la vision de nos pères fondateurs n’est pas un chemin linéaire ascendant. Nous faisons des progrès. Nous retombons. Mais je suis persuadé par la sagesse de la critique de Winston Churchill a dit que la démocratie est la pire forme de gouvernance à l’exclusion de toutes les autres», a-t-il fait savoir. A l’entendre, cette valeur de l’engagement communautaire continue de toujours définir l’Amérique. «Nous voyons également cet engagement chez les Burkinabè. Avec peu de ressources, ils ont créé un modèle d’intégrité, un modèle d’intégration et une capitale culturelle du continent», a ajouté Andrew Young. Dans la même veine, l’ambassadeur a laissé entendre que même si le progrès prend du temps, il ne vient pas à ceux qui restent assis et attendent. Il va plus loin en précisant que le progrès ne doit pas nécessairement venir du haut vers le bas. Dans son discours Andrew Young a salué le mérite des Burkinabè pour leur engagement et leur dévouement pour la construction de la nation. Il s’agit d’Achille Doamba à Saponé qui a pris l’engagement de réparer et de rendre la route vers le CSPS plus praticable. Il y a aussi Serge Ouédraogo de Kongoussi qui fait la promotion du civisme en formant des ambassadeurs civiques dans les écoles et Djélika Nacro pour sa motivation du groupe Mouv Afric dans le nettoyage des barrages. «Au cours de mes voyages à travers ce beau pays, j’ai vu d’innombrables exemples de la contribution des citoyens lambda à leurs communautés. Alors que nous travaillons ensemble pour renforcer la démocratie et la bonne gouvernance, pour promouvoir la paix et la sécurité ainsi que les opportunités économiques équitables et la croissance sociale, ces histoires m’inspirent», a-t-il renchéri. Le représentant de Donald Trump au Burkina a réitéré ses sincères salutations au Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et le leadership du Burkina d’avoir accepté de servir d’hôte pour Flintlock 2018 et d’avoir pris un engagement durable contre le terrorisme et l’extrémisme violent. «Je suis fier d’annoncer que le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique a inclu le Burkina Faso dans l’initiative présidentielle contre le paludisme. Nous sommes maintenant le plus grand donateur du pays dans ce secteur du paludisme à hauteur de 14 milliards de FCFA en 2018», a fait savoir Andrew Young avant de clore son propos.
Omar SALIA
(collaborateur)
COMMENTAIRES