25 soldats et 63 terroristes tués à Chinagoder au Niger : La guerre oblique fait  rage au fuseau centre

25 soldats et 63 terroristes tués à Chinagoder au Niger : La guerre oblique fait  rage au fuseau centre

Le Niger et l’Afrique de l’Ouest n’ont pas encore fini d’essuyer les larmes provoquées par le départ cruel de 71 soldats nigériens que les individus de peu de foi reviennent à nouveau semer la terreur. 25 soldats nigériens, selon un communiqué du ministère nigerien de la Défense, sont tombés les armes à la main à Chinagoder, hier jeudi. Une agression sanglante menée par des hommes armés sur lesquels on attend de mettre un nom. Pour en arriver à un tel bilan, les assaillants ont dû mobiliser, comme à leur habitude, force armada tant en hommes qu’en arsenal.

Mais l’armée nigérienne a riposté. Comme elle sait le faire. 63 agresseurs ont été passés de vie à trépas, selon toujours le communiqué. Ce qui montre que les Warriors nigériens savent répondre coup par coup.

Cela reste cependant une maigre consolation. Il aurait été plus réjouissant que des âmes ne soient pas perdues du côté de ce pays membre du G5 Sahel. L’actualité serait également moins morose si elle était un peu plus animée par des raids à l’initiative des forces armées.

Qu’à cela ne tienne, les moments sont durs pour le Niger et pour l’ensemble des habitants de cette partie de l’Afrique. Les choses sont de plus en plus éprouvantes, surtout face à ces pertes. Le pays de Mahamadou Issoufou totalise ainsi en mois d’un mois, une centaine de soldats à pleurer. Le bilan est lourd.

Les armées des pays du G5 Sahel se sont faites à l’idée que cette guerre risque d’être longue et nécessitera des sacrifices. Mais, il est important que ceux-ci se réduisent progressivement dans le temps.

Ce qui suppose une meilleure réactivité, une proactivité dans le renseignement pour éviter de se faire surprendre, la surprise restant le meilleur atout de l’assaillant et la plus grande faiblesse pour un bastion attaqué.

Le Niger, comme le reste des pays du G5 Sahel, se doit de pleurer ses morts et rester au front. Il n’est pas question de plier, la résistance n’étant pas une option.

Ahmed BAMBARA

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR