Là, dans ce lycée Barthélémy Boganda, étaient sur les bancs d’examen pour chercher à décrocher un parchemin le BAC, premier diplôme universitaire qui contribuera à ajouter leur savoir et à leur ouvrir le chemin d’une meilleure vie. Ils n’ont trouvé que la Grande faucheuse venue sous forme de l’explosion d’un transformateur de l’ENERCA.
Ils, ce sont les 29 élèves tués par la déflagration d’un transformateur électrique de la Nationale de l’énergie en RCA. Venus pour réparer une panne, les techniciens n’ont pas empêché la tragédie de se produire. Bilan, 29 élèves tués, le responsable du centre d’examen également et des dizaines de blessés.
La détonation semblable à un tremblent de terre, montre l’onde de choc et ses conséquences. Cet accident repose la question de l’installation de ce genre de machine à proximité de lieu très fréquenté, notamment écoles, hôpitaux et lieux de culte, mais aussi, les temps de réparation de celles-ci.
Car, si ce n’est pas que l’explosion qui a causé autan de victimes, mais la bousculade, avec les piétinements et étouffements, c’est du pareil au même puisque c’est le dépannage du transformateur qui en est la cause !
Les candidats au BAC ayant cru à un tremblement de terre ! Ce genre d’accident déplorable est à mettre sur le compte de la négligence ! Que ce soit de l’essence, des produits inflammables souvent stockés à proximité de lieux publics (marchés, écoles) ou la réparation d’engins à risque toutes les précautions devront être prises, notamment les heures d’intervention tout doit être préparé avec minutie. Car à la moindre alerte, ou fausse alerte, c’est la peur-panique et la cavalcade ! Et des drames.
Voici la RCA plongée dans le deuil durant 3 jours décrété depuis Bruxelles par le président Archange Touadera, ce qui est une bonne réaction, mais qui ne fera pas revenir les victimes. Il faudra des sanctions, que des têtes tombent, car trop souvent en l’espèce, on invoque la coïncidence, un banal accident, le hasard…et quelques jours après tout est oublié, et on reprend le train-train quotidien. Seuls les parents des décédés n’ont que leurs yeux pour pleurer, souvent, il n’y a même pas de compensations. Des jeunes futurs bacheliers à la fleur de l’âge disparus ainsi, pour un pays comme la RCA, cela mérite enquête, et situation des responsabilités et sanctions !
Basta sur ces négligences et ces tolérances qui tuent impunément sur le continent, car en RCA, c’est un transformateur qui est à l’origine de ce drame, ailleurs, c’est du carburant qui prend feu à un lieu où il ne devait pas être, impéritie, laissez-aller font trop de dégâts les autorités notamment les municipalités doivent être regardantes sur ces choses !
Aujourd’hui au Faso
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