Le Nouveau temps pour la démocratie a tenu son deuxième congrès ordinaire, ce samedi 28 avril 2018, à la Maison du peuple de Ouagadougou, sur le thème : «L’ancrage du NTD dans les communes, quelle stratégie en matière d’organisation et de mobilisation ?» Des explications du président du NTD, Vincent Dabilgou, c’est un thème révélateur de leur vision, mais également de leur engagement à faire de leur parti le NTD, un parti reconnu, accepté et privilégié dans tous les villages et recoins du Burkina.
Toutes les instances du parti Nouveau temps pour la démocratie (NTD) étaient réunies samedi dernier en congrès. Ce deuxième congrès du parti se déroule dans un contexte international marqué, d’une part, par la reprise de la réconciliation dans la confusion généralisée entre les deux blocs politiques dans un contexte mondial marqué par la persistance de la fragilité et de la vulnérabilité des pays développés et d’autre part un environnement de plus en plus difficile et hostile à la vie humaine.
«Dans cette infernale combinaison d’intérêts, notre continent l’Afrique se retrouve au centre de tous les enjeux et de tous les télescopages de la planète», a déclaré le président du parti, Vincent Dabilgou. Selon lui, notre Afrique est malade d’une écrasée ;
elle est malade de stratégies politiques obscures et sans vision ;
elle est malade de ses espérances et de ses espoirs très vîtes déçus.
Des dires du parti, malgré la situation de chocs que cela laisse présager nous les Africains, devront comprendre que c’est en nous que réside la solution à nos problèmes. Les solutions ne viendront pas de l’extérieur, ni du statu quo à ne rien faire et encore moins de nos habitudes anciennes rétrogradées et dépassées et plus encore moins dans l’incivisme, les grèves et les sit-in «Nous ne pouvons pas tout faire, mais ce que nous pouvons faire par patriotisme, nous devons le faire et faisons-le».
Pour Vincent Dabilgou donc, c’est la lecture causale, dialectique de ce monde qui a engagé le président du Faso à mettre en œuvre sur la base de son programme politique de développement durable, le PNDES, dans le but d’asseoir les fondements d’un développement structurel et durable dans notre pays. Ce programme permet pour la première fois dans notre pays de poser nos actions à la fois dans une conception offensive et défensive pour traiter les problèmes.
revenant sur le thème du congrès «l’ancrage du NTD dans les communes, quelle stratégie en matière d’organisation et de mobilisation ?» le premier responsable du NTD a soutenu que c’est un thème révélateur de leur vision, mais également de leur engagement à faire de leur parti le NTD, un parti reconnu, accepté et privilégié dans tous les villages et recoins du Burkina «C’est un thème qui catalyse et approfondi la pratique de la démocratie dans notre pays».
Avant de terminer son message, Vincent Dabilgou est revenu sur quelques points de l’actualité politique nationale. A propos du procès du putsch manqué, le NTD, vu la complexité du dossier, a invité le peuple burkinabè à garder le calme et à avoir confiance en notre justice. Aussi le président du parti a rappelé qu’il faut impérativement réinstaurer l’autorité de l’Etat et la promotion du civisme dans notre pays
«Aucune évolution sociale n’est linéaire ; des arrêts, des courbes, des détours et parfois des avancées pénibles sont inévitables. Mais pour avancer, nous devons nous engager fermement et garder le cap. C’est pourquoi, le NTD sans prétention est sans complexe aucun s’est engagé à faire du travail son gage pour le développement du Burkina», a conclu M. Dabilgou .
Aline Ariane BAMOUNI
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