Présence de mercenaires grassement payés alors que les militaires sont en demi-solde, mal gouvernance, une République démocratique du Congo (RDC) qui va à vau-l’eau, Moïse Katumbi, depuis Kisangani, n’a pas pris de gants pour tirer à boulets rouges sur le candidat président Félix Tshisekedi.
Ragaillardi sans doute par le ralliement de l’ex-premier ministre Matata Ponyo qui s’est désisté, réduisant, les postulants à 26 candidats requinqué par la venue de ce nouvel allié qui appelle d’autres à faire comme lui, Katumbi a de quoi défier son adversaire de chef d’Etat sortant. 25 contre un cela aurait dû être le cas, mais entre un Fayulu qui fait cavalier seul, Denis Mukwegue auréolé de son Nobel et Katumbi, plus les autres, Félix Tshisekedi a bien compris que l’Opposition pour le moment va émiettée la compétition du 20 décembre. Mais ce n’est pas sa tasse de thé. « Pourquoi, voulez-vous forcement que je parle de ce que fait l’Opposition ? », a-t-il d’ailleurs répondu à un confrère qui insistait sur ce qu’il pensait de son Opposition. Son bilan, les perspectives de ce second bail s’il est élu, voilà ce qui tient à cœur Félix Tshisekedi qui poursuit allègrement sa campagne. Tout en espérant que les goulots d’étranglement liés à la tenue de ce triple scrutin seront levés. Dans tous les cas, le spectre d’un « glissement » s’éloigne doucement.
La rédaction
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