2è Rélecture de la Constitution au Togo : Pragmatismse et realisme de Faure  dans une géopolitique défavorable

2è Rélecture de la Constitution au Togo : Pragmatismse et realisme de Faure  dans une géopolitique défavorable

Sans doute le président Faure Gnassingbé a entendu la bronca nationale et international et sans doute le coté pragmatique ,légs de presque 20 ans de pouvoir et connaissant sa classe politique sans doute tout ceci a peésé pour qu’il demande aux députés de rélire la constititution pour une seconde fois alors que la mouture toiléttée devait être promulguée !

Un toilettage d’une constitution datant de 1992 qui appelle 3 grilles de lecture :

  • D’abord sous nos frimas politiques c’est l’hyperprésidentialisme qui a cours et même si au Togo c’est un régime sémi-présidentiel chacun sait qu’en réalité c’est un régime présidnetialiste fort. De tels regimes dont les présidents ont prété serment mais sont constitutionnelelemnt irrésponsables car c’est le premier ministre qui trinque qand il un ya pépin politique ou social. Si on peut changer la Loi fondamentale en introduisant une clause qui fait que ce sont les deputés  qui élisent le président ça résoud pas mal de problème de gouvernance .
  • Exit le suffrage universel , mainteneant c’est non seulement les députés majoritaires qui élisent le le président  de la République « sans débat » avec un parlement réuni en congrès  mais ce suffrage indirect est toujours coréllé à une forte majorité à l’hémicycle !. Et dans le cas d’espèce du Togo difficle d’imaginer un PM ou un président qui ne sera pas issu du l’UNIR le succédané du RPT . Cela revient certes à un PM fort mais aussi à un président non moins fort quoique le pouvoir s’en défend de tout calcul politique, cette modification survient non seulement à la fin du mandat des députés mais à quelques semaines de legislatives et locales et à 1 an de la présidntielle à laquelle Faure sera candidat , à quelques encablures des ces échéances donc introduire ces changements qui touchent  aux baux présidentiels ( 6 ans au lieu d’un quinquennat ) , fait basculer dans une  République parlementaire  ce qui  fait que  poliquement Faure jouit d’une nouvelle virginité politique, de tels changements sans concertations donnent droit à toutes les supputations  . Donc l’anaconda a beau être enrobé l’opposition crie à une présidence à vie . Une façon souple , une pirouette constitutionnelle de couper l’herbre sous les pieds de ses opposants . ?
  • Mais peux -on vraiment croire encore à cette opposition togolaise qui semble faire de cette posture un metier ? Jadis crédible ,c’était à l’epoque comme dirait l’homme de la rue c’est-à-dire la période des « Gil » (Gilchrist Olympio) ,Leopold Gnininvi, Yawowi Agboyibor « le bélier noir » du CAR …A force de compromissions et de divisions  l’opposition peine à rassembler/.

L’actuelle opposition fait de son mieux, mais il faut aussi dire que les Togolais n’y croient plus beaucoup et ces dernières années, Faure a travaillé à tirer le TOGO vers lke haut  à être different de son père même si les 55 années de règne de la famille Gnassingbé peuvent géner  aux entournures , encore que c’est par les urnes qu’il a fait ces quasi 2 decennies au pouvoir .

Et justement cette constitution votée en 1992 à 98% par les Togolais, cette constitution  qui va être relue pour la 2è fois( vote par les deputés qui ne changera pas grand chose au fond)  est faite sans débats sans consultations de l’oppostion et cette attitude donne du grain à moudre à ces opposants regroupés dans la plate-forme « Touche pas à ma constitution »

Résumons : un pouvoir qui veut basculer dans une nouvelle Répubilque (semi présidentiel à parlementaire) ce qui va responsabiliser un peu l’Executif , sans avoir consulter l’opposition laquelle opposition a perdu de sa superbe et de son crédit mais qui béneficie aujourdhui d’une géopoliqtique favorable ; laquelle donne  s’est du reste appropriée Faure Gnassingbé via  le dossier nigérien qui lui aura permis de carapacer sa stature d’homme d’Etat de de médiateur . C’est pourqoi dans le cas présent, on peut parier que le chef de l’Etat togolais sait ce qu’il fait (risque calculé ?) et connait son marigot polique. Meme si à l’heure néo-panafricaniste il devrait être très prudent et ne pas déclencher l’effet papillon inarretable  car dans tous les pays  ou il a effectué le premier battement d’ailles, c’et le saut vers l’inconnu Et le problème on ne sait pas par quoi il démarre.

La rédaction 

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR