311 promus du CAMES cuvée 2020 : Drapés de leurs toges à Bobo

311 promus du CAMES cuvée 2020 : Drapés de leurs toges à Bobo

La deuxième édition de la journée nationale de reconnaissance du mérite des promus du CAMES s’est tenue à Bobo-Dioulasso, à l’occasion de la célébration du jubilé d’argent de l’Université Nazi Boni. Ainsi, cette cérémonie de reconnaissance du mérite des impétrants burkinabè de la session 2020 du CAMES tenu à Brazzaville en République du Congo, a servi de cadre pour faire porter officiellement à ces derniers leurs toges. C’était dans la matinée du vendredi 5 mars 2021 en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et de plusieurs acteurs nationaux et internationaux du monde universitaire.

Ils sont au total 311 promus de la session 2020 du CAMES à être célébrés à travers une cérémonie au cours de laquelle, ils ont officiellement porté leurs toges. Repartis entre les grades de maître assistant et chargé de recherches, maître de conférences, maître de conférences agrégé et maître de recherche, professeur titulaire et directeur de recherches, ces nouveaux promus du CAMES ‘’made in Burkina’’, viennent renforcer les performances universitaires du pays en terme de qualité de formation dans les universités publiques et privées. Et pour mettre les nouveaux gradés face aux défis qui sont les leurs, la leçon inaugurale sur les innovations pédagogiques pour une formation universitaire de qualité a été présentée par le ministre en charge de l’Education nationale, professeur Stanislas Ouaro. Un exposé qui a permis aux lauréats d’appréhender l’ampleur de la tâche qui les attend sur le terrain en matière d’innovation dans la formation.

Prenant la parole au nom des impétrants, Vinsoun Millogo a d’abord salué cette action de reconnaissance qui met en lumière les sacrifices des chercheurs. Ainsi, du haut de leurs différents grades acquis de haute lutte selon eux, il y a lieu d’être reconnaissant envers les autorités et leurs devanciers dont le soutien et l’accompagnement ont permis d’atteindre ces résultats. Il a, par ailleurs, exprimé leur engagement à contribuer au développement et à la qualité de la formation universitaire qui, aujourd’hui fait face à d’énormes défis. Cependant, il a souhaité que leurs conditions de travail soient améliorées avec des infrastructures et du matériel de formation adéquats afin qu’ils puissent mieux accomplir leurs missions.

Des doléances qui, du reste, ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd car le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga a, séance tenante, saisi la perche tendue par ces nouvelles compétences reconnues par le CAMES. S’adressant aux nouveaux promus, il les a rassurés de l’engagement du président du Faso à inscrire la promotion et le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche dans les priorités de son quinquennat débutant. Le ministre n’a donc pas manqué d’inviter ses interlocuteurs du jour à mettre toute leur compétence et experience au service de la qualité, de la formation et de la recherche. S’est-il d’ailleurs satisfait du nombre de promus obtenus par le Burkina à la session 2020 du CAMES. «Ces résultats donnent tort à ceux qui ne croient pas en la recherche au Burkina. Nous sommes quant à nous, convaincus que la recherche avance au Burkina Faso. Et avec toutes ces compétences, nous sommes en train d’aller doucement vers la normalisation de nos années académiques», s’est satisfait Alkassoum Maïga.

Il convient de souligner que dans le lot des nouveaux promus burkinabè de cette 20e session du CAMES est issu le lauréat 2020 du prix André Gouaze en la personne de Sosthène Aimé Ouédraogo. Ce prix récompense en effet, le meilleur lauréat du concours d’agrégation dans le domaine des sciences de la santé, toutes sections confondues .

Abdoulaye Tiénon

correspondance particuliere

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