Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a présidé le jeudi 7 novembre 2019 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 4e session du cadre de concertation Etat/Organisations de la société civile (OSC). Prévue pour se tenir du 7 au 9 novembre, la présente session a été placée sous le thème : «Consolidation de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de terrorisme : rôles et responsabilités de l’Etat et des organisations de la société civile».
Du 7 au 9 novembre 2019, se tient à Ouagadougou, la 4e session du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les Organisations de la société civile (OSC). Le thème de cette session est : «Consolidation de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de terrorisme : rôles et responsabilités de l’Etat et des organisations de la société civile». Durant ces trois jours, les deux parties vont échanger, faire des propositions pour un Burkina de paix et de sécurité. C’est le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre. Le président du comité d’organisation, le ministre en charge de l’Administration territoriale et de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a indiqué que les thèmes des différentes sessions attestent de l’engagement des deux parties de mener des réflexions communes sur des problématiques d’actualité touchant à l’avenir du pays. A cet effet, il affirme que le thème de cette rencontre, retenu de commun accord, invite à la réflexion sur un sujet au cœur de l’actualité national en proie aux attaques terroristes. Pour Siméon Sawadogo, cela sonne comme un appel à une vision commune entre l’Etat et les acteurs de la société civile en vue du renforcement de la cohésion sociale quotidiennement mise à mal.
Des dires du président du Conseil national des OSC Jonas Hien, face aux agressions que subit le pays, de nombreuses initiatives sont prises pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) et le gouvernement, afin de contribuer à des réflexions sur les voies et moyens pour mettre fin à l’hydre terroriste. Le thème de cette présente édition participe de ces initiatives et réflexions et voudrait être une des contributions des OSC à la recherche de solutions pérennes pour la sécurisation de l’ensemble du territoire et pour une unité solide de ses filles et fils. Toujours selon lui, ce thème central se veut aussi être une sorte d’insistance et de consolidation des acquis antérieurs de la société civile. Pour faire face à la situation, Jonas Hien appelle tous les Burkinabè à regarder dans la même direction. Que l’Etat et les OSC jouent leur part de responsabilité, le tout dans une cohésion sociale. Pour leur part, les OSC s’engagent à œuvrer auprès de toutes les initiatives pour rendre au Burkina Faso sa paix d’entant et son unité. Pour Jonas Hien, l’arme redoutable pour y parvenir demeure l’unité des Burkinabè, la cohésion entre les filles et fils de ce pays. A écouter la coordinatrice résidente du système des Nations unies au Burkina, Metsi Makhetha, le Burkina Faso doit être fier de sa culture du dialogue social inclusif qui est une base solide pour la construction d’une gouvernance participative encrée sur les aspirations du peuple. C’est pourquoi, les Nations unies se sont engagées à accompagner cette initiative.
La lutte contre l’intégrité
du territoire incombe à tous
Dans son discours, le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré a fait remarquer que la guerre asymétrique à laquelle le pays fait face aujourd’hui n’a qu’un objectif, celui de saper les fondamentaux du vivre ensemble et compromettre l’avenir du pays. Il estime que le devoir de lutter pour l’intégrité du territoire du Burkina Faso, pour la déconstitution du tissu social endommagé incombe à tous ses fils et filles. C’est pourquoi, Christophe Dabiré a salué le choix du thème de cette rencontre qui permettra aux participants au terme des travaux, d’être au cœur de la lutte contre le terrorisme et de grands artisans de paix et de cohésion sociale. Dans cette perspective, il invite à se départir de toutes actions qui tend à faire le jeu de l’ennemi commun à savoir le terrorisme. Pour sa part, il affirme que le gouvernement jouera sa partition dans les efforts de sécurisation des populations et dans le renforcement de la cohésion sociale.
Outre ce thème, il précise que les réflexions porteront sur quatre sous-thèmes qui constitueront le menu de cette session. Ils sont tous d’un intérêt certain, c’est pourquoi, il invite les participants à mener des échanges francs et à faire des diagnostics approfondis de la situation à l’effet de proposer des solutions pragmatiques et exploitables par les décideurs. Par ailleurs, le clou de ce cadre de concertation Etat-OSC est la rencontre avec le président du Faso qui se tiendra le 9 novembre 2019.
Pélagie OUEDRAOGO
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